W niedzielę 10 Luty rano przywołuje nasze kroki z Mierzei Pożegnalnej, mamy brunch w miejscu, w którym byliśmy wczoraj, profitant de nouveau du panorama sur Sandy Bay. De retour à Motueka nous faisons un petit tour sur leur grand marché et passons au centre d’informations pour en savoir plus sur les incendies. La dame nous dit que la route a bien été fermée et que de toute façon il est inutile de revenir jusqu’à Richmond, nous pouvons prendre directement au sud le long du parc national de Kahurangi.
Un lunch à Glenhope, du fuel à Murchison, nous traversons la Buller River où le nom du ruisseau attire mon regard. Ils ont un nombre impressionnant de creek, river… tellement qu’ils sont parfois numérotés « Machin creek n°1, 2 itp. ». Mais celui-ci est spécial, il porte presque mon nom de famille, sans le s et avec la double lettre inversée. 😉
Après un café à la sympathique Inangatua Junction, nous arrivons sur la côte ouest, dans la ville originalement nommée Westport. Il y a là un petit détour à faire à Tauranga Bay où nous pouvons observer nos premières otaries sauvages, Arctocephoca australis forsteri, l’otarie à fourrure de Nouvelle-Zélande.
Nous sommes haut et je n’ai pas encore de zoom pour le nouveau boîtier photo alors vous ne pourrez que les deviner sur le cliché. Il y en a deux que l’on voit bien mais si vous cherchez je crois qu’il y en a une troisième, même en vrai elles semblent se fondre dans les rochers ! Czasami zostały dostrzeżone przez dźwięk, gdy raczą się wyrazić.
Samce mierzą do 2,50 metrów i może ważyć do dwustu kilogramów, podczas gdy największe samice to 1,50 metrów i od trzydziestu do czterdziestu kilogramów. Jesteśmy na początku sezonu „pierzenia”, zajęło nam trochę czasu, zanim zorientowaliśmy się, że to wylinka !
Korzystamy z aplikacji mobilnej Campermate zidentyfikować wolne obszary, jest bardzo dobrze zrobione, ale w niektórych obszarach jest to pustynia?. Następnie szukamy publicznych toalet, informując nas, że w pobliżu prawdopodobnie będzie mały parking. Cela ne fonctionne pas toujours mais cette fois-ci, après quatre kilomètres de piste nous arrivons… au paradis ! Sur les bords du parc national Paparoa, nous débarquons dans un espace dégagé où paissent des moutons, tout autour la forêt native bourgeonne de palmiers, fougères et autres arbres, sous d’immenses falaises coule une rivière. Pas un humain en vue.
Après un bain dans la fraîche eau, nous profitons du lieu jusqu’à ce que le soleil commence à se coucher et révèle tel Une nuit en enfer, la véritable identité des habitants : les minuscules phlébotomes suceurs de sang. 😮 Qui vous laisse des démangeaisons pour plusieurs jours et des cicatrices pour plusieurs semaines – j’ai toujours les marques de ceux d’il y a trois semaines déjà !
Le lendemain matin nous avons la surprise au réveil de voir un petit train sur des rails que l’on pensait à l’abandon. Mais il est bien actif nous confirme l’homme en train de s’en occuper et fait visiter le parc national, passant entre autres dans des lieux où a été tourné… Non, pas le Seigneur des Anneaux 😛 mais The Lost World: Jurassic Park.
Revenant au début de la piste dans le village de Charleston, nous petit-déjeunons dans Constant Bay qui fut autrefois un petit port avant de nous aventurer toujours plus au sud. Sur la route, tels des Hobbits, nous nous arrêtons pour un second petit-déjeuner, fait de caillou celui-ci : les Pancake Rocks ou Punakaiki. Des centaines de couches de calcaire sédimentaire qui se sont formées il y trente millions d’années à partir de fragments de squelettes de la vie marine et de coquillages, puis ont été sculptées par la pluie, le vent et la mer.
Par jour de grosse mer peut-être, car nous n’avons rien vu, les vagues s’écrasent dans les roches et envoient des panaches d’écume haut dans les airs par les différents évents rocheux. Dans certaines roches, avec un peu d’imagination vous pourrez peut-être y voir des entités. 😉
La pluie nous retrouve dans la ville de Greymouth où nous avons passé le reste de la journée, entre courses, remplissage des réservoirs d’essence et d’eau, ainsi qu’un petit tour à la bibliothèque municipale. Nous nous enfonçons vers l’intérieur des terres sans parvenir à trouver un coin au sec et passerons la nuit aux portes du village de Kumara, près d’un rare préau du pays… étonnant si l’on en croit la météo habituelle plutôt mouillée.
Le lendemain la pluie s’arrête vers 10h et nous avons notre, je crois, deuxième journée nuageuse depuis le début. 🙂 Suivant la côte un moment, nous faisons un détour – qui ne valait peut-être pas entièrement tout ces kilomètres – pour aller marcher dans les Hokitika Gorge. Si ces dernières ne sont pas des plus impressionnantes, l’eau a certes une couleur intéressante. Habituellement turquoise, avec la pluie d’hier, elle a plutôt l’air d’avoir été mixée avec du ciment comme le fait remarquer Monsieur. La recette ? De la poudre de schiste et de roche grise, mélangez avec un peu de glace fondue et des minéraux provenant d’anciens glaciers. Ajoutez continuellement à l’eau de la rivière. Le résultat est un cours d’eau laiteux, de couleur turquoise ou plutôt à tendance grise boueuse comme aujourd’hui.
Un peu plus au sud, nous avons repéré un terrain de camping à seulement $10 (6€) par personne et après bientôt quatre semaines sur les routes, nous nous disons qu’une douche chaude avec du savon ne serait pas de refus. C’est en fait un pub qui propose quelques places ou des cabines, avec accès à une cuisine, des sanitaires et une machine à laver. Parfait ! Après une pression, enfin un pichet, la serveuse nous l’ayant conseillé puisque ça revient à la même quantité que les deux chopes mais en moins cher… si c’est pas un bon accueil client ça ? ! 😎
Monsieur tente d’offrir ses services de musicien en échange du logis mais le patron n’est pas là… Pas encore. Lorsqu’il arrive, c’est lui-même qui vient proposer d’animer la soirée en échange du camping, des bières et du repas ! Et pas seulement pour Monsieur, nie, nie, à peine assise il m’amène une chope et continuera de nous abreuver dès que nos verres seront vides pendant que Howlin’ Ron enchaîne compositions et reprises pour la plus grande joie des clients, locaux et gens de passage.
Plus tard dans la soirée, alors que les cuisines sont fermées depuis un moment, ni une ni deux, ils ressortent toutes les gamelles et nous ouvrent pas loin d’une dizaine de plats différents : « Help yourself! », je peux vous dire que l’on s’est servi, plutôt deux fois qu’une et que nous nous sommes régalés.
La nuit n’est pas terminée, Howlin’ Ron continue de jouer jusqu’à tard et après que le pub ait fermé, nous continuons de jammer avec le patron jusqu’à bien deux heures du matin. Probablement notre meilleure soirée en Nouvelle-Zélande !
Il n’était pas sans me rappeler quelqu’un ce patron. Fêtard jusqu’au bout des ongles celui-là, son anniversaire nous dit-on… Il a fallu, en plus des bières, de la bouffe et de la compagnie de motards revenant d’une concentration, descendre au goulot sa bouteille de Jameson !Le tout suivi d’une bonne pipe… Quoi, vous n’avez jamais fumé ?Sympathique réveil le lendemain avec des gens de différentes nationalités, dont un chercheur d’or qui nous dit que nous avons dormi sur de l’or qui se trouve partout sous la ville de Ross. Effectivement il y avait un cratère énorme de l’autre coté de la rue, d’où son petit nom Gold Town, on a failli rester 😉ah, au fait, ce n’était pas du tout son anniversaire nous a dit un de ses collègues vu le lendemain, il fait ça tout les soirs… C’est pas saint comme vie 🙂
Gros bisous à deux
Cool l’accueil
Dbać
Je ne pense pas que tous les petits ponts soient répertoriés sur Gogole.
Alors les kiwis ça dépend ! Le fruit, nous en avons vu et mangé. L’oiseau est une espèce menacée et nocturne, nous n’en avons vu que des images ou des représentations en 3D. Le surnom des habitants de Nouvelle-Zélande est kiwi, alors ceux-là nous en avons vu plein 😀 !
Quant aux Māori, la cohabitation entre les habitants originaux et les conquérants – tak, toi l’Homme blanc – est fort différente qu’en Australie. Quoi qu’ils semblent moins nombreux dans l’Île du Sud, nous en avons croisé tous les jours dans l’Île du Nord. Ils composent environ 14% de la population.
Nous sommes à Christchurch depuis deux semaines et étions donc présents en ville, avec chance à quelques kilomètres de la fusillade qui a fait cinquante morts, plus d’une vingtaine de blessés étant toujours à l’hôpital. Le responsable a été arrêté non loin de notre quartier.
Quand est-ce que les ségrégationnistes comprendront enfin que l’Homme n’a pas de race ? Nous sommes tous du genre Homo sous le règne Animalia 😀