« Les choses nécessaires coûtent peu, les choses superflues coûtent cher. » Diogène Le Cynique

Photo Pixabay Singapour

11 février, le séjour au Cambodge touche à sa fin. Nous passons notre dernière matinée à discuter avec la propriétaire du Bandini’s en attendant le tuk-tuk qui doit nous amener au bureau des bus Champa Mekong. Nous y sommes aux alentours de 10h30 et alors que nous attendons au milieu des autres futurs passagers, un jeune homme vient vers moi et me pose une ribambelle de questions : « Vous êtes française ? », ça c’était facile à deviner en m’écoutant parler, « Vous êtes de Cannes ? », « Vous êtes allée au lycée Carnot ? », ah là bravo, comment a-t-il fait ? ! Il s’avère que ce jeune homme a une meilleure mémoire des visages que moi et que nous avons été au lycée à la même période, probablement dans la même classe. Le monde est décidément bien petit ! Sa rencontre est la bienvenue, car nous discutons un moment, le bus ayant plus d’une heure de retard.

En fait de bus, c’est un mini-van que les cambodgiens veulent absolument remplir au maximum, malgré le fait qu’il n’y ait pas de coffre et que tous les passagers ont bien sûr à minima un gros sac de voyage ! Ils parviennent à nous entasser tant bien que mal et nous voilà parti pour trois heures de route, sans climatisation, en direction de Phnom Penh. Nous ne sommes pas peu satisfaits d’arriver en ville pour enfin nous extraire du mini-bus et choisir un chauffeur de tuk-tuk qui nous amène à notre dernier hôtel dans un quartier de la ville différent de celui où nous avons passés nos premières nuits. Nous sortons pour déguster notre dernier repas khmer et en pleine capitale arrivons à trouver un restaurant où aucun des serveurs ne parlent un mot d’anglais. Allez essayer de leur faire comprendre que je ne mange ni viande, ni poisson ! Nous souvenant d’une anecdote que l’on nous a raconté, nous tentons de dessiner ce que l’on essaye de dire, mais même ainsi nous ne sommes pas vraiment sûrs que le message est passé 😀 , c’est finalement un client cambodgien qui vient à notre rescousse et traduit la commande pour nous. Cela n’est pas sans nous rappeler notre sortie à Ayutthaya où c’est aussi dans un restaurant en pleine ville que nous avions trouvé des thaïlandais ne parlant pas anglais.

Dernière nuit, dernier matin, nous quittons l’hôtel Lalune vers midi, ayant rappelé notre chauffeur de tuk-tuk d’hier qui nous emmène à l’aéroport en un peu moins d’une heure, louvoyant dans le trafic de la capitale, empruntant des petites ruelles cachées pour essayer de gagner des kilomètres sur les artères engorgées. L’aéroport de Phnom Penh n’est pas bien grand, l’enregistrement des bagages se fait sans souci et nous dépensons nos derniers riels dans des petits sandwichs pensant qu’en deux heures de vol nous n’aurons pas de repas. Mais comme sur le vol entre Singapour et Perth il y a quatre ans, nous avons la surprise d’avoir un repas gratuit sans être trop sûrs de savoir comment cela est arrivé, le mien étant labellisé végétalien. 😮 Peut-être lors de la réservation des billets – tiens j’en profite pour vous parler d’un moteur de recherche français : MisterFly, qui contrairement à beaucoup d’autres vous affiche dès le début le prix réel que vous paierez pour un billet d’avion. Le seul bémol étant qu’ils ne semblent pas couvrir encore toutes les compagnies et encore moins les low-cost, ça vaut parfois le coup d’aller directement sur le site de la compagnie aérienne pour ces derniers. Très bon service client également (et non nous ne sommes pas sponsorisés pour dire ça, nous avons juste eu une bonne expérience ! 😛 )

12 février 2018 | 21h21

Prix singapouriens

Mais je ne vous ai même pas dit où nous allions ! En deux heures, vous pouvez vous douter que ce n’est pas loin. 😉 C’est à Singapour que nous atterrissons, mais cette fois-ci nous ne resterons pas dans son confortable aéroport et passons la douane pour aller attraper le métro qui nous amène en centre-ville. Plutôt que de ne rester que quelques heures à l’aéroport, nous avons opté pour une nuit dans la ville-état. Nous y avons déjà fait un tour en 2015, et j’y avais passé quatre jours d’escale au tout début des aventures de Carnets de Routards – qui ne s’appelait même pas encore ainsi ! – il y a dix ans et souhaitais revisiter et faire découvrir le quartier coloré de Clarke Quay ainsi que le pub Crazy Elephant. Grand mal m’en a pris, d’abord rassurés par la chaleur qui est supportable, nous découvrons notre microscopique chambre à soixante dollars singapouriens – près de 40€ – au Chinatown BP Inn, qui nous change radicalement des chambres et prix du Cambodge. Qu’à cela ne tienne, nous partons à pieds en direction de Clarke Quay qui n’est pas très loin et marchons au milieu des restaurants et bars de tout genre. Nous trouvons le Crazy Elephant et décrochons nos mâchoires en voyant le prix des boissons. Nous savions que Singapour ne serait pas donné, mais 17 dollars la pinte – 10€ – ça pique les yeux ! Nous nous contentons d’un demi pour deux et repartons vers notre auberge, ne pouvant se permettre de passer la soirée ici. Les bières sont plus abordables dans les 7/11 et c’est dans la rue de l’hôtel que nous trouvons un petit restaurant tranquille aux multiples plats à prix abordables, et même si leur Snow Beer est un peu légère, elle ne fait que quatre dollars – 2,5€ – la pinte. 😎

Je m’arrêterais là pour ce petit article très verbeux mais ne vous impatientez pas, le prochain avion est réservé depuis longtemps et nous venons de prendre deux tickets de bus pour Brunswick Heads… :mrgreen:

PS. : la photo d’article n’est pas de moi, merci pixabay.com, bibliothèque de photos libres de droit.

Damn, ça me rappelle que j’ai oublié deux bières dans le réfrigérateur de l’hostel ! Singapour… La ville où l’on se demande ce qui n’est pas interdit, la ville dans laquelle il n’y a pas de balayeurs, l’on attrape les feuilles avant-même qu’elles ne touchent le sol ! J’extrapole, mais d’aucun pourrait lécher le bitume et les trottoirs du coin si d’aucun aimait ça  😉

J’ai bien aimé Singapour… Au moment du décollage*    🙂

*Pour aller ailleurs hmm… Mystère…

5 Comments on “« Les choses nécessaires coûtent peu, les choses superflues coûtent cher. » Diogène Le Cynique”

  1. Peu importe les quelques mois de décalage, c’est le moment présent pour chacun 🙂
    Ron, tu as laissé deux bières chez moi aussi, mais n’aie crainte elles ont été bues !

    Vous faites du teasing d’un épisode à l’autre maintenant ?
    C’est pour nous rendre accroc à vos aventures !?

    Bisous
    Take care
    Marc

  2. Oh ce n’est pas la première fois que l’on vous met l’eau à la bouche ! Avec le retard pris, il faut que je vous promette qu’il y a une suite qui arrive. 😉 Mais vous n’avez pas besoin de ça, vous êtes déjà accroc non ? 😀

    Yes it was! 🙂

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