Nous sommes dans une partie du Queensland où deux patrimoines mondiaux se rencontrent : les Wetlands – zone humide – et la Grande Barrière de Corail, après une nuit près des étangs nous revoilà en bord d’océan pour une nuit à Carmila Beach, puis dans la ville d’Airlie Beach. Cette dernière est connue pour faire face au gigantesque archipel de plus de soixante-dix îles des Whitsunday. N’ayant pas le temps de toutes les explorer ou les moyens de nous offrir une croisière, nous roulons vers le Conway National Park pour une bonne marche sur le mont Rooper. A travers la forêt tropicale la vue s’ouvre d’abord sur Shute Harbour puis au sommet sur une partie des Whitsunday Islands.
Un peu plus loin, il y a une autre marche sympathique à faire – plus plate et plus courte – elle nous emmène sur Coral Beach qui mérite bien son nom : en plus des cailloux, le rivage est couvert de coraux séchés que les cyclones – fréquents dans la région – ramènent de la Grande Barrière de Corail.
Toujours plus au Nord, après la canne à sucre voilà les plantations de bananes – bananaaaa… référence ! 😉 – Bowen, Townsville, un coup d’œil sur Hinchinbrook Island et un détour par Mission Beach où mon petit Lonely Planet – merci maman 🙂 – dit que se trouve la plus grande population de casoars à casque, cousins de l’autruche. Nous avons la chance d’en apercevoir un au bord de la route, car nous apprenons plus tard que ce n’est pas donné à tout le monde ! Au centre d’informations – où à défaut j’ai capturé une statue de casoar en photo – un passionné nous explique que c’est une espèce menacée dont il ne reste que quelques centaines d’individus, il note consciencieusement l’heure et le lieu où nous en avons croisé un. Ils en ont recensés environ cinquante autour de Mission Beach et essayent de les suivre pour faciliter leur protection et la sensibilisation du public. Il nous montre également quelques une de ses photos et même une vidéo où il a pu observer une femelle pendant plus de trois minutes – temps estimé de leur apparition en dehors de la forêt tropicale.
Nous reprenons la route jusqu’à Babinda, dernière aire gratuite avant Cairns où nous passons deux jours pluvieux – nous apprendrons plus tard que la ville est nommée la capitale de la pluie, il y a même un concours avec une ville voisine pour savoir laquelle a eu le plus de précipitations sur une année. 😮
Si nous sommes restés deux jours sous la pluie c’est parce que nous avons décidés de travailler un peu dans la région, mais après un appel au National Harvest Information Service – ale osiadamy na wzgórzu jak wielu innych turystów 1800 062 332, le guide des récoltes à travers l’Australie, vous pouvez aussi télécharger le livret avec les régions, ce qui est cultivé et les périodes de récoltes – ale osiadamy na wzgórzu jak wielu innych turystów nous savons que la saison dans le nord du Queensland ne commence qu’à la mi-juin. En attendant nous décidons de réaliser notre première expérience HelpX. C’est un site Internet qui donne la possibilité de mettre en contact des hôtes avec des bénévoles. HelpX est l’abréviation de Help Exchange – littéralement échange d’aide : en échange d’environ quatre heures de travail par jour, le helper est hébergé et nourri. Il n’y a pas de contrat, c’est juste une entente, à chacun de faire sa part honnêtement. C’est ce que nous avons déjà fait en Tasmanie sans passer par le site. Notre profil mis à jour, nous envoyons quelques messages à différents hôtes. Si nous avons plusieurs réponses, nous avons aussi des invitations de personnes que nous n’avons pas contactées : c’est un couple installé à Bloomfield dans le nord du Queensland qui a notre préférence, les photos et le lieu ayant l’air prometteur ! Nous nous mettrons en route vendredi 29 mai au matin pour parcourir tranquillement les quelques cinq cents kilomètres qui nous séparent de nos futurs hôtes.
Je pense continuer ces expériences même une fois rentrée en France ! 🙂