Début de semaine à Istres, mais courte pause suite au 11 novembre, jour férié et pont pour l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes). Le mercredi soir me voit débarquer à Toulon, où Ronald séjourne depuis peu avec TNT. Après avoir avalé un véritable hot-dog new-yorkais (clin d’œil à Lionnel, mon cousin actuellement sur le sol américain !) – enfin c’est ce qui était noté sur le menu de la baraque à… et bien à hot-dog ! – nous rejoignons La-Valette-du-Var et un ami de Ronald. Ce dernier est en plein enregistrement dans son studio « fait maison au fond du jardin ». Nous dormons sur place après un bout de soirée sous un joli ciel étoilé !
Jeudi sera un jour farniente au bord de la mer agitée par le mistral qui souffle déjà depuis hier. Ronald joue de la guitare, moi de l’appareil photo, jusqu’au soir où nous sommes invités à dîner chez un couple d’amis. Leur appartement n’est qu’à quelques minutes de la plage et nous y passons une agréable soirée entre bon vin, bons plats et bonne musique !
Nous sommes retournés au même spot qu’hier pour passer la nuit (place gratuite, sol plat et WC public, que demander de plus ?). Aujourd’hui nous partons à l’assaut de l’Île de Porquerolles. Nous roulons jusqu’à la Presqu’Île de Giens, après un arrêt impromptu à Carqueiranne (ah bon le bateau ne part pas d’ici ?), avant d’arriver à la Tour Fondue, une ancienne place défensive du 17e siècle, très dégradée comme son nom l’indique peut-être (!) et inaccessible au public.
Dix-sept euros l’aller-retour pour une personne, heureusement que nous sommes en basse saison ! Vingt-cinq minutes de traversée d’après une brochure et nous voici débarquant au port du village de Porquerolles. Encore une petite folie, nous louons des vélos « Chez Nanard », onze euros le vélo pour l’après-midi (si vous possédez des vélos, mieux vaut les prendre avec vous sur le bateau : treize euros l’aller-retour, et pas de limite d’utilisation, nous devions les ramener avant 16h30). Deux sandwichs et une bouteille d’eau dans le sac et nous voilà partis sur les sentiers de l’île.
Cette dernière n’est pas toute petite (7,5 km de long pour 3 de large) et nous gravissons en premier la route qui mène au Fort Sainte Agathe, premier ouvrage bâti sur l’île au 12e siècle. Petit arrêt au Moulin du Bonheur et nous filons vers la Calanque de l’Indienne : bien que très escarpée, elle est à l’abri du vent et nous pouvons y manger tranquillement, face à la mer.
Repus, nous prenons le chemin du Phare, construit au début du 19e siècle ; avant d’aller nous perdre dans des sentiers déserts au milieu du maquis à la recherche des Gorges du Loup. Nous trouvons le Cap d’Arme mais abandonnons notre idée d’aller jusqu’aux Gorges, il est bientôt 16h. Retour vers le village, avec un arrêt à la Plage d’Argent, qui doit être plus argentée en pleine été !
C’est l’heure de rendre les vélos, nous nous installons à la terrasse de l’Escale en attendant le bateau qui nous ramènera sur le continent.
Bonne journée ! Sport et découverte, nous nous en remettrons tout le week-end chez ma grand-mère paternelle en compagnie de mon oncle et de ses deux filles.
Toutes les photos de ces quelques jours sont à voir dans Instantanés ; je profite de cet article pour vous informer que trois vidéos de Nîmes ont été rajoutée sur la page Pellicules. Un nouvel onglet est venu se rajouter au menu principal : Planisphère : une carte des lieux où nous sommes passés, chaque « punaise » correspond à un article !
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