Arrivés dimanche en fin d’après-midi dans la capitale, nous optons pour un stationnement entre le camping et le parking, car de toute façon impossible de se garer près de la vieille ville gratuitement. C’est donc au 10 Dolgi Breg, parking pour camping-cars, que nous élisons domicile pour vingt-quatre heures et dix euros.
Nous sommes à un peu moins de deux kilomètres du centre dans lequel nous nous rendons à pieds. La sensation que la Slovénie n’est que campagne et villages reste présente même dans le grand Ljubljana où au tournant d’une grande avenue avec immeubles vous pouvez soudainement vous retrouver dans une petite ruelle longée par des maisons et au bout de laquelle se dresse une modeste église.
Arrivés au cœur de la vieille cité, surplombée par le château, difficile de ne pas être charmés par son allure de petite ville paisible, où tout le monde semble flâner, à pieds ou en vélo plutôt qu’en voiture, dans les ruelles couvertes de terrasses et de fleurs ou le long de la rivière Ljubljanica. Au dessus de cette dernière se succèdent les ponts, à qui sera le plus original : le Triple Pont, le pont des Bouchers, le pont des Cordonniers, le pont des Dragons…
Nous commençons notre découverte culinaire par le met peut-être le plus gras du pays : un burek, que nous mangeons assis dans un parc. Pâte feuilletée garnie de viande, d’épinard ou de fromage. Pour deux, trois euros, la quantité de nourriture et de gras est assez incroyable !
Une petite marche vers l’immeuble Nebotičnik n’étant pas suffisante pour faire digérer, c’est au bar sur le toit du gratte-ciel que nous dégusterons nos premières bières slovènes : Union et Laško. Pas vraiment le genre d’endroit où nous allons d’habitude, mais nous faisons exception car la terrasse donne une vue à 360° sur la capitale et les montagnes au-delà. Un bon endroit pour l’apéro sur fond de coucher de soleil, même si les bières de base slovènes n’ont pas un goût sensationnel – préférence pour Laško.
Monsieur étant déjà passé par ici lors d’une tournée en tant que chauffeur d’un groupe de musique, nous prenons la route de l’Orto Bar qu’il connaît pour hélas trouver porte close. C’est finalement à quelques pas de là, dans le quartier de Metelkova, aux allures de squat pour le passager non averti, que nous finirons la soirée, attablés au seul bar ouvert qui s’apprête pour un concert punk. C’est l’endroit de la ville où sortir du jeudi au samedi, chaque ancien baraquement transformé en clubs et salles de concerts propose de la musique pour tous les goûts.
Nous rentrons à pieds, de nouveau fourbus mais très contents de cette belle journée de marche et d’exploration – car c’était ce matin à peine que nous parcourions le parc de Rakov Škocjan !
Le lendemain matin, nous repartons à l’assaut de la ville, suivant cette fois-ci de près la rivière par un chemin bien plus agréable qu’hier. Remontant une ruelle pavée, nous nous retrouvons au cœur du marché central, où nous nous amusons de voir autour de la place des distributeurs automatiques… d’œufs, de lait ou de produits pharmaceutiques.
Nous installant à une terrasse au milieu des marchands qui en sont déjà à la bière, nous petit-déjeunons de façon originale : Monsieur avec un hot-dog qui se veut sain avec tomate et salade, moi avec une spécialité traditionnelle : Prekmurska Gibanica, une sorte de mille-feuilles au fromage frais, noix, pommes cuites et graines de pavot, délicieux !
Après avoir récupéré un plan de la ville à l’office du tourisme et avoir pris le temps de répondre à un sympathique jeune homme réalisant un sondage sur les pratiques touristiques de Ljubljana, nous attaquons la montée vers le château, dédaignant le funiculaire pour gravir les escaliers de la ruelle Reller. Nouveau point de vue sur la capitale, tour des remparts et nous redescendons vers le pont des Dragons car il n’y a pas plus à faire là haut à moins de vouloir visiter le château, visite payante qui n’apporte pas grand-chose.
Au gré des ruelles, nous arrivons sur la large et verdoyante place Kongresni, où nous nous installons le temps de déguster une part de pizza géante. Oui encore en train de manger, mais comme les grottes slovènes, la découverte d’un pays passe aussi par sa tradition culinaire 😛 ! C’est pourquoi nous nous déplaçons juste de quelques pas pour nous asseoir à même le sol sur la place Dvorni où nous mangeons des glaces typiquement slovènes, observant la vieille ville et les remparts du château au-dessus de nous. Deux particularités des glaces slovènes : certaines ont de l’huile de pépin de courges, une spécialité du pays, d’autres de l’estragon, étonnant mais délicieusement rafraîchissant !
Il est temps de rejoindre Junior, suivant une dernière fois les rives de la Ljubjlanica, nous nous mettons en route pour notre prochaine étape : la vallée de Kamniška Bistrica.
Le plus étonnant c’était la glace à l’estragon, enfin, le plus étonnant c’est qu’elle était bonne !
Metelkova, c’est précisément l’endroit où nous avions dormi après le concert ! Retrouvailles, pour moi, des œuvres artistiques diverses ; une araignée en bois géante, des squelettes accrochés aux balcons, des graffitis de partout et … Des roues de vélos en pagaille, allez savoir pourquoi.
La pizza slovène, il vaut mieux en commander juste une part car entière elle doit bien faire 50cm de diamètre. Très fine, très bonne.
De temps à autre on nous a pris pour des slovènes, juste en leur disant dober dan* certains commençaient à nous parler comme si nous en étions ! No, english please 😉
See ya
*Bonjour
Tu feras gaffe quand même, il y a un gars avec un chapeau qui semble te précéder, et ce depuis pas mal d’années. Maintenant il se déguise, il met un casquette parfois 😉
Et..don t forget to push the button to reset the Word !!!
Il va falloir être très vigilant, dans l’article suivant cet inconnu de devant ne porte ni chapeau ni casquette 😀
Oui ! J’ai adoré, c’est juste le bouton pour demander le feu vert au passage piéton mais j’ai trouvé ça fort original ^^
et On continue les étapes slovènes avec des photos peut-être même encore plus jolies 😉