Nous arrivons un peu tard samedi après-midi à la casse Toyota pour qu’ils aient le temps de monter et équilibrer les deux pneus, nous les achetons quand même – 150$ la paire d’occasion contre plus de $300 des neufs bas de gamme). S’ils ferment tôt le samedi, certaines entreprises sont ouvertes le dimanche et c’est chez Tyre Professionals que nous faisons installer les pneus. Tout semble se marchander en Australie : prix annoncé $50, Ronald demande s’ils le font pour $40, le patron ne dit rien mais lorsque nous récupérons TS, il nous présente une facture de $40. 🙂
Dernier repas avec nos hôtes – et le voisin – dimanche soir. Encore un immense merci pour tout !
poniedziałek 19 styczeń, nous nous glissons doucement hors de chez eux vers six heures du matin, direction Port Melbourne où nous embarquons pour la Tasmanie. Deux heures et cinquante minutes avant le départ du bateau, les véhicules des passagers sont déjà là car chacun doit être inspectés. Comme pour certains états australiens, l’importation de fruits et légumes frais est interdite – rappelez-vous en 2008 😉 – à cela se rajoutent le poisson et le carburant. Tout ce qui est gaz et armes – hache et bouteilles de butane pour nous – est pris en consigne et sera rendu à l’arrivée. On nous laisse garder nos sandwichs, bien que ce soit interdit même sur le bateau, en nous précisant qu’il faut absolument les manger avant d’arriver en Tasmanie. Près de dix heures de traversée dans le Détroit de Bass, bien sûr que nous les mangerons ! Installés dans le salon d’un des coins restaurations du navire, nous constatons que la faveur n’est pas que pour nous puisque vers midi nos voisines sortent raisins, prunes et pommes de leur glacière ! 😀
Nous passons la journée entre bingo musical, balades sur le bateau, sieste, jeu de cartes, séries télévisés sur l’ordinateur, lecture et casse-croûte.
Vers dix-huit heures les côtes de la Tasmanie se profilent et moins d’une heure plus tard nous entrons dans la baie de Devonport, constatant avec plaisir qu’il n’y a pas d’immeuble en ville. Faisant partis des premiers à être entrés dans le bateau, nous sommes aussi les premiers à sortir, à terre un petit sac de bienvenue est distribué : mapa miasta, bons d’achat, publicité et même une carte sim de l’opérateur Telstra.
Direction Latrobe où nous avions repéré une aire de camping gratuite, à peine nous éloignons nous de la ville que nous sommes déjà sous le charme de l’île. Rayons de soleil couchant sur un bras de rivière entourée d’arbres, il ne nous en faut peut-être pas beaucoup après un mois et demi passé en ville !
Latrobe n’est pas loin mais l’arrêt sur l’aire n’est autorisé que de jour. Nous testons alors notre clé 3G pour chercher un autre endroit – j’ai installé le module ImageBlock sur Firefox pour empêcher l’affichage des images et ainsi économiser sur le transfert des données. L’aire de Alma Reserve repérée, nous roulons, roulons – croisons un Dalek ! – roulons et lorsque nous commençons à nous dire que nous avons sûrement raté quelque chose voilà qu’un panneau affiche une aire près d’un lac.
Nous croisons notre premier wallaby et nous nous installons non loin de trois jeunes en train de manger. Des Français, encore 😉 ! Nous sommes sur l’aire de Barrington Lake, qui est bien gratuite mais n’est pas celle que nous visions et que nous avons dépassés de plusieurs kilomètres, les jeunes ont deux Camps 7 – guide alliant cartes géographiques et liste de sites gratuits ou peu chers – et nous en proposent un à moitié prix – car si c’est la bible du voyageur, il coûte quand même dans les $60 ! Après cet achat utile, nous avalons un sandwich sans légume (!) sous un superbe ciel étoilé.
Le lendemain nous discutons avec d’autres voisins arrivés très tard hier… encore des Français 🙂 ; un couple et leur fils depuis cinq mois en Australie. La matinée passe et nous ne retournons à Devonport qu’en début d’après-midi. Après un tour au centre information pour prendre cartes, guides et utiliser le Wi-Fi – trente minutes gratuites – pour repérer la station essence la moins chère – mais plus chère qu’à Melbourne – nous faisons quelques courses : là aussi les prix flambent. Après inspection les fruits et légumes sont moins chers à Woolworth mais tout le reste est plus abordable à Coles.
En quittant le parking TS agit bizarrement et lorsque un peu plus tard nous nous apprêtons à quitter la station essence, il émet carrément un gros craquement qui nous oblige à nous arrêter. Tiens des billes de métal sur le sol… le cardan droit vient de casser. Nous savions que nous devions bientôt le changer, il aurait juste pu attendre un peu ! Heureusement les Tasmaniens se montrent aussi serviables que les habitants du main land – comme ils appellent l’autre île australienne ici. 🙂
Juste à côté il y un vendeur Mazda dont l’un des garagistes vient voir les dégâts. Il confirme que c’est bien le cardan et nous indique un garage non loin en nous disant que nous pouvons rouler comme ça. Il nous donne même une adresse de ferme puisque au cours de la conversation nous lui expliquons que nous allons chercher du travail. Le garage n’a pas de place avant février mais il appelle pour nous deux autres personnes, Marcus, le second, vient de recevoir des cardans. Marc de Tyrepower nous indique la route en nous disant de rouler doucement et que si les voitures s’amassent derrière nous, nous n’avons qu’à baisser les rétroviseurs pour ne pas les voir 😀 !
A Ace Industries, Marcus peut nous faire la réparation demain matin. Nous lui demandons si nous pouvons rester devant sa boutique et dormir dans notre voiture : “Pewnie, vous pouvez même déplier la tente, prenez ma carte, si quelqu’un vous dit quelque chose vous m’appelez. Ou vous pouvez rester dans la cour, je vous donne la clé du portail. Vous avez besoin d’électricité ?” Nous avons encore de la chance dans notre infortune, Marcus n’est pas sans nous rappeler Christophe de Mecanique’L à Béziers !
Nous voilà installés pour la nuit après avoir trouvé quatre bières dans ses poubelles – il n’aimait pas ! – et mangé des pâtes avec une boîte de sauce tomate Aldi franchement infecte – miam il nous reste trois boîtes de la marque Remano, nous espérons que c’était juste une mauvaise. 😛
Pour Clair(mi) Avenue, il faudra faire un autre voyage, il y en a une à Toronto 🙂
Pour Clair(mi), j’ai quelque chose sous le coude pour bientôt. 😛
De nouveau connectés au monde – eh oui Internet ici ce n’est pas illimité – je vais essayer de mettre à jour le site. 😉