Był kiedyś nieustraszony poszukiwacz przygód, śmiałe i czasami nieco lekkomyślny, mianowany Ronnix. Batavian z tajemniczą genezy Południowej, to zainwestowano, miał ujrzeć światło, był na misji w swoim czasie jako Jake Blues lewitacji (cf. Les Blues Brothers).
Określony przez powtarzające się sen, stać trubadur, dzielić się pasją z innymi melodie, osiągnąć harmonijne inicjacje, même s’il ne sut jamais ce que ça voulait vraiment dire, il parcourut tout de même la Gaule entière pour effectuer la grande traversée, arriver en Bretagne avec pour destination finale la Calédonie !
Première anomalie bretonne : il n’y avait point de carte de cette contrée disponible dans les points de ravitaillements, contrairement aux cartes de Rome, de la Gaule, de l’Hispanie, la vendeuse fut confuse.
En carrosse ! Après avoir nourri son pur-huile, notre héros s’aventura dans les connections de sa mémoire et se dirigea vers Hastings, ayant confiance en elles, pensant la ville située au-dessus de Douvres. Erreur ! Il fît route vers le sud, la Calédonie était au nord.
Bravant ce coup du sort et l’étonnante chaleur peut-être saisonnière, et avec une pensée de devin, il se dit que le site qu’il allât visiter pourrait devenir fameux en terme de bataille, Battle fut juste à côté d’Hastings. (Cf Guillaume le Conquérant)
Dans sa hâte à rejoindre le nord promis il ne prit pas beaucoup de tablette d’images fixes de la Bretagne aussi grande soit-elle !
Il y eut peu d’endroits, à défaut d’une exploration plus exhaustive, où poser ses quatre roues, notre blondinet dut alors se résoudre à payer un gîte pour la nuit, pas moins de 20 sesterces (tak, encore des sesterces), mais un cadre enchanté avec écureuils et surtout de l’eau en cascade dans de douillet petits thermes ! Autour de Wadhurst.
Un réveil en douceur, deux autres thermes au vu du prix, le voyageur quitta cet endroit solitaire direction Maidstone pour se retrouver… encore perdu dans le Surrey, pays d’un grand druide nommé Darwin (Pas d’ana… OK cf. Charles).
Ronnix pensa pouvoir contourner la grande et tentaculaire Londinium, więcej, alea jacta est, les dés étaient jetés, le sort embêté et lui hébété, mais pour ne pas payer de taxes supplémentaires il se fit aviser une route alternative par un gentil breton qui se proposa de lui montrer chemin. Pour cela il fallait prendre le Blackwater Tunnel qui passait en plein la cité, autant pour le contournement. Franchissant le Rub… la Tamise, fleuve traversant presque toute l’île et prenant sa source à Thames Head, rallier le pavement A12 n’était pas une tâche aisée, d’autant plus qu’elle fut fermée sans raison et sans déviation, ils ont eu tort.
Détournant cette machiavélique tentative de le stopper, Ronnix se glissa sur des petites routes secondaires pour rejoindre une assez grande et jolie bourgade nommée Chelmsford. Comme un peu partout chez les Bretons, des travaux, et encore des panneaux aux couleurs variées (rouge, tak, pogoda się pogarsza, voire orange et vert en même temps).
Attendant des nouvelles d’un ami, il décida finalement de séjourner, au détriment des autorités locales au bord des parcs Hyland Woods, apaisant. Discussion joviale avec un Breton promenant son chien, ayant pratiqué un sport nommé golf (sorte de Cambuca), dans des villages tels Wissant, Hardelot, Grasse et d’autres en Gaule.
Parti de là, la route dans le Cambridgeshire commençait à plaire de plus en plus à notre gaillard, la température descendant de quelques degrés aussi.
Cambridge ! Jolie cité (depuis 1951) bordée de champs et de prés ; circulant et cherchant la fameuse université, le touriste se fît dire par un local que la ville ÉTAIT l’université, Po małej trasie koncertowej w tym mieście, które wydaje się puste?.
Se trompant encore une fois de chemin, il traversa par hasard la ville de Newmarket, fameuse pour les courses de pur-sangs et nid aristocratique pour ce qu’il en fut.
Ely, Wisbech, pas laides, traçage vers Sleaford en évitant Boston (échappa belle à une partie de thé), notre hardi admira, le temps de traverser un pont, la gigantesque maison à offrandes à Lincoln, mais il était pressé. Malheureusement, à la sortie, il vit le plus long bouchon de carrosses de toute sa vie…
La Bretagne angloise avait un certain charme passé la capitale, mais le but de Ronnix n’était plus qu’à une longue journée de voyage et le soir tomba, là, ô surprise, par roseau (qui se cache derrière ce roseau ?) il trouva encore un endroit paisible pour y passer la nuit, un parking gratuit au bord d’Epworth.
Repensant au tabac qu’il eut fumé un peu avant en passant à Gainsborough, il sombra entre une demi-douzaine de tours a fission atomique (quoi, les grecs l’ont inventé).
Au maximum de la vitesse qu’il put atteindre (c’est à dire pas plus vite qu’auparavant – se fait toujours doubler par les gros carrosses transporteurs), le pavement A1 le vit filer, ignorant Nottingham, Leeds, Newcastle… Se retrouvant au bord septentrional du Northumberland National Park, avec un changement de paysage évident, un soulagement à la hauteur de la longueur de l’odyssée entreprise six jours plus tôt lui noua un peu la gorge et la vision du rocher avec l’inscription Scotland et le panorama devant lui, le firent verser une petite larme de joie, ô joie… En Calédonie pour la deuxième fois !
Rendez-vous bientôt pour le troisième et dernier tome : Ronnix chez les Pictes 🙂
***
Notes techniques :
Le lac Bews Waters n’est pas gratuit : 2£ le parking et on ne peut y passer la nuit.
Epworth : toilettes gratuites et vidange d’eaux brunes en face
Les sirènes de police et ambulance sont assez stressantes, bon c’est un peu le but 😉
Bisous et bisous à mes nièces dès que tu les vois ..