Après une bruyante nuit sur un parking où les semi-remorques n’ont cessé d’aller et venir, nous nous engageons de bonne heure et sans prendre le temps de petit-déjeuner, sur la North West Coastal Highway en direction de la région de Pilbara, dont une partie est la terre du peuple Ngarluma. Pour notre plus grand plaisir des tâches de couleurs apparaissent dans le paysage : des fleurs sauvages rouges, jaunes, mauves poussant ça et là sur la terre qui prend de nouveaux reliefs. La zone costale de Pilbara n’a pas toujours été peuplé d’autant d’aborigènes : c’est un patchwork de descendants des Ngarluma, Martuthumra, Yindjibarndi, Kurrama, Banyjima et d’autres, leurs ancêtres venant de ces peuples ont été forcés à vivre ensemble, pas toujours pour le meilleur. Certains ont été expulsés de leurs terres lorsque les blancs ont installés leurs bétails et pâtures, d’autres ont été emmenés enchaînés pour être utilisés comme plongeurs et ramasseurs de perles.
Le sombre passé n’enlève pas le charme de la région : de nombreux artistes aborigènes célèbres vivent dans la ville de Roebourne, établie depuis 1866 et ayant encore des bâtiments des années 1880-90. Plus loin Cossack est probablement ce qui se rapproche la plus d’un village historique pour nos yeux d’Européens et nous errons un instant entre ses vieilles pierres avant de pique-niquer à l’un de ses points de vue ouvrant sur la baie et la ville de Point Samson que nous traversons un peu plus tard.
Revenant sur la route principale nous traversons la commune étendue de Karratha où les chantiers de constructions poussent comme de la mauvaise herbe et roulons jusqu’à la ville côtière de Dampier. La région est connue pour ses exploitations de sel et de fer, mais aussi pour Red Dog, un chien solitaire et voyageur des années 70 dont la statue se dresse à l’entrée de Dampier, financée par ses nombreux amis bipèdes d’antan.
Wieczorem, nous nous installons sur la vaste aire de Robe River où nous prendrons un tardif petit-déjeuner le matin du dimanche 16 sierpień, en observant les allées et venues des trois rapaces autour d’un de leur nid juste au-dessous de nous.
L’après-midi nous trouve dans la ville d’Exmouth près du Parc National de Cape Range où nous pensons passer la nuit. C’est sans compter le peu de places disponibles et la renommée de cette région de l’Australie reconnue patrimoine mondial. A défaut nous déboursons 32$ pour une nuit au Yardie Camp. Nous passons la fin de journée à visiter les abords du parc : à la plage de Bundegi des pêcheurs en train de nettoyer leurs prises de la journée nous offrent deux parts d’empereur et au phare de Vlaming Head nous guettons les baleines à bosse qui migrent vers le nord du pays pour mettre bas dans des eaux plus chaudes – alors sur la photo avec une loupe vous verrez le jet d’eau et une bosse !
Le lendemain la météo est mitigée mais le soleil finit par apparaître sur l’une de nos journées coup de cœur – qui vaut bien les 12$ d’entrée dans le parc et la nuit de camping. Nous réalisons notre première expérience de snorkelling – plongée libre : masque, tuba et normalement palmes – à Turquoise Bay : plage de sable blanc, eau transparente aux reflets du nom de la baie et la barrière de corail de Ningaloo à quelques mètres du rivage où nous observons poissons et coraux toute la matinée.
Sourire aux lèvres nous quittons cet autre petit bout de paradis et rebroussons chemin vers Exmouth avec un arrêt à Mauritius Beach : plage nudiste… fait, il n’y avait personne, oui et alors ? 😀 A la pointe de la péninsule nous voyons notre première épave de navire : le SS Mildura, poussé sur les récifs par un cyclone en 1907 alors qu’il transportait du bétail. Il n’en reste pas grand-chose puisque la coque a été utilisé comme cible d’entraînement pendant la seconde Guerre Mondiale par l’aviation alliée.
środa 19 août nous visitons une autre langue de terre dans l’Océan Indien : Shark Bay World Heritage Area. Nous y observons les descendants des plus vieux êtres vivants sur Terre : les stromatolites, si ceux que nous voyons n’ont que dans les 3000 roku, ils sont identiques à ceux qui existaient il y a 3.5 milliards d’années, un sacré voyage dans le temps ! Une hypothèse scientifique veut qu’ils aient participé à la création de notre atmosphère, permettant à d’autres organismes de se développer, nous y compris, respect.
Plus loin nous marchons sur une plage blanche recouverte de petits coquillages, vous pouvez creuser ils se sont accumulés sur plus d’une dizaine de mètres de profondeur, au-delà ils se sont compactés et les hommes ont utilisé cette roche calcaire pour plusieurs constructions.
Nous pique-niquons au point de vue d’Eagle Bluff observant plus bas pas moins de cinq requins – la petite tache noire là – évoluer dans les eaux du Parc Maritime de Shark Bay – ah d’où le nom ! 😀
Retour au sud après un tour dans le petite ville de Denham – échange de livres très bien organisé au Community Resource Centre – nos cinquième hôtes HelpX nous attendent demain à Kalbarri.
Putain de camions ! Oops, je n’ai pu m’empêcher de faire celle-là … Enfoirés 😉
Red Dog était un chien que les gens prenaient en stop, l’ami sachant se faire comprendre pour descendre ici ou là, manger à sa guise et vagabonder, excellent le clebs. A lire ou à voir !
La sensation de voler au-dessus de ce spectacle coloré et varié (car le courant te porte, il ne faut, Oprócz, pas trop s’attarder dans ce rip au risque de se retrouver à quelque milles nautiques de là!), mais quel spectacle ! Et quel coup de soleil sur le dos !
J’étais un peu déçu par les stromatolites, pff trois mille ans seulement … Un battement de cil 🙂
uściski, à bientôt …
Le snorkelling a du être une sacrée expérience, il t’aurait fallu un appareil waterproof.
Dbać
pocałunki
L’idée d’acheter une go-pro submersible avant le départ nous avait traversé l’esprit… Elle n’a que traversé ! 😀