Direction le comptoir M où les employés de Jetstar Asia arrivent avec du retard pour l’enregistrement des bagages. Heureusement ce dernier semble se faire rapidement jusqu’à ce qu’arrive notre tour. Une minute, puis deux, la dame ne nous parle pas et tapote sur son clavier avec un air contrarié, tenant mon passeport dans ses mains qu’elle passe à plusieurs reprises dans sa machine. En nous laissant dans le mystère le plus complet, elle se lève et va voir l’un de ses collègues avant de nous demander de changer de file. L’homme finit par nous expliquer qu’il a tout simplement deux Claire enregistrées avec deux destinations différentes. Je confirme mon escale et ma destination finale, mais il faut encore une bonne dizaine de minutes et un coup de téléphone pour qu’il parvienne à régler le souci ! Il enregistre Ronald, puis nos bagages à notre grand soulagement, nous serons bien sur le vol 3K 688.
Nous dépensons nos derniers ringgits en nous régalant dans un restaurant de la chaîne Secret Recipes (54RM – 13,5€) et en achetant un souvenir pour nos futurs hôtes. Nous passons un premier contrôle, peut-être déjà un peu fatigués, car les douaniers nous rappellent en rigolant alors que nous nous dirigeons vers l’escalator qui remonte vers nous alors que nous devons descendre ! Un deuxième contrôle où nos passeports sont ornés du visa de sortie du territoire malaisien, puis une navette nous amène à notre porte d’embarquement où un contrôle un peu plus poussé nous attend. Si Jetstar Asia est une compagnie à bas prix, les hôtesses sont extrêmement aimables et l’une d’entre elle nous mène jusqu’à notre place numéro 25 – au cas où nous nous perdions dans l’avion, désolée je n’ai pas pu m’empêcher, depuis que j’ai vu le sketch de Gad Elmaleh (00:25-00:55s) à ce propos j’ai envie de rire à chaque fois !
21H25 : une heure de vol nous attend, à peine le temps de nous débarrasser de nos toutes dernières pièces malaisiennes en achetant un thé et un chocolat que nous n’avons pas terminés lorsque le pilote annonce que nous allons atterrir à Singapour avec un quart d’heure d’avance sur l’horaire. Alors que nous nous apprêtons à quitter l’avion nous nous rendons compte que nous n’avons qu’un billet où il est inscrit Kuala-Lumpur – Singapour alors que pour nos premiers vols nous avions les deux billets. Singapour n’est qu’une très courte escale comme l’était Dubaï. L’hôtesse nous rassure en nous expliquant que nous devons nous rendre au comptoir de transfert. Nous prenons notre temps pour y aller car ce n’est pas moins de quatre heures que nous devons passer en transit dans le Changi Airport de Singapour.
En attendant le nouvel enregistrement, nous discutons avec Richard, un australien qui nous salue dans la file d’attente, le temps passe plus vite alors qu’il nous parle des Philippines où il s’est installé avec sa femme et ses enfants, alternant vingt-huit jours de travail en Australie et vingt-huit jours de congés chez lui. Une fois enregistrés, nous respirons l’air singapourien à un bar en extérieur, discutant cette fois-ci avec un couple de Belgique vivants aux USA, puis avec un autre Richard originaire de Perth ainsi qu’une dame travaillant pour Médecin Sans Frontière.
Il est 2h du matin heure locale lorsque nous embarquons dans un nouvel avion de Jetstar Asia, où nous avons la bonne surprise de bénéficier d’un bon de 10 dollars singapouriens en tant que clients Qantas pour les consommations : une boisson et un sandwich plus tard nous essayons de dormir durant les cinq heures et demi de vol.
Avant d’atterrir nous remplissons les deux formulaires pour la douane – non, nous ne sommes pas atteint par Ebola ; mais oui nous transportons des médicaments et du tabac. Si je n’ai aucun souci avec mon traitement de trois mois de Levothyrox, le pot de deux cents grammes de tabac ne passe pas ! Nous nous sommes mal renseignés ou le poids autorisé a changé car la douanière – heureusement sympathique – nous explique que seul cinquante grammes sont possibles. Seulement comme le pot est déjà ouvert, elle ne peut accepter que Ronald remplisse son petit paquet ! L’excédent peut passer la douane si Ronald paye les taxes dessus… 85 dollars ! Il abandonne à regret ce pot – revenu du Luxembourg pour même pas quinze euros – et nous entrons sur le territoire de l’Australie Occidentale. 😀
Bryce, l’ancien colocataire de Ronald il y a cinq ans et notre ami depuis, nous attend dans le hall avec sa compagne Beth. C’est chez eux que nous passerons notre petit séjour de quatre jours dans la ville de Perth où tout a commencé il y quarante-deux… Euh six ans ! 😉
Le premier jour de décembre nous trouve en ville pour changer nos derniers euros, après avoir fait monter les prix entre deux bureaux de change nous obtenons 1,40AUD pour 1EUR, comme quoi il ne faut pas hésiter à marchander 🙂 . Je prends également rendez-vous à la Westpac, banque australienne, pour valider l’ouverture d’un compte bancaire – pour les personnes intéressées par le Working Holiday Visa, plus de détails à venir.
Après la Malaisie nous ouvrons de grands yeux en voyant les prix, qui pour certains sont même plus chers qu’en France, trois dollars le ticket de bus ou plus de six dollars le kilo d’oranges. Même en évitant les IGA – supérettes de quartiers – réputés pour être chers et en allant à Woolworths – équivalent de nos grandes surfaces – alors vivement les autres états d’Australie (Vittoria, Nouvelle-Galles du Sud et Queensland pour l’instant) où la chaîne des frères allemands s’est implantée : j’ai nommé Aldi !
La surprise passée, cela est loin de nous empêcher de profiter de la ville natale de Ronald ! Mardi soir nos amis nous emmènent à Scarborough Beach où après un fish & chips – poisson et frites – nous regardons, en musique, le soleil se coucher sur la plage.
La soirée se termine au billard du coin alors que ce sera farniente pour le dernier jour, profitant d’une courte balade au lac Herdsman puis de la petite piscine de la résidence. (La photo en question est autant pour la superbe et grande claquette australienne gonflable que pour envoyer un peu de chaleur ! 😉 )
Notre bref mais sympathique séjour en Western Australia s’achève, Bryce nous dépose à un arrêt de bus de bonne heure jeudi matin pour que nous nous rendions à l’aéroport domestique de Perth. Là nous découvrons l’enregistrement automatique des bagages, plus d’hôtesses, nous faisons tout nous même, du coup nous avons la possibilité de changer nos places dans l’avion et d’en choisir près du hublot ! Deux films font passer les trois heures de vol rapidement, avec trois heures de décalage horaire, c’est donc six heures après notre départ, à 16h30 heure locale – 6h30 en France – que nous atterrissons à Melbourne…
bisous éclatez vous bien
C’est toujours captivant de vous lire et de faire de nouvelles découvertes avec vos récits.
Ici, dans ma région canadienne, le mercure oscille entre – 15 e -35 degrés Celsius depuis 1 semaine. Le paysage est passé à la couleur blanche pour les 3 prochains mois. Un peu dur pour le moral quand on y pense.
Daniel Desbiens
On sait qu’il y a de discrets suiveurs, mais ça nous fait bien plaisir !
On vous souhaite le meilleur pour tous les 364 jours à venir, et au bout on se reverra sûrement 🙂
Merci également de continuer à nous suivre et de nous envoyer un peu de fraîcheur car ici pour les deux jours à venir c’est 40° qui sont prévus ! 😉
Nous vous souhaitons tout plein de bonnes choses pour cette nouvelle année.
Bonne année alors avec un mois d’avance 😉
Je vous enverrai bien un peu de notre froid car depuis une semaine nous nous gelons et les voitures sont toutes givrées.
Baci
Merci pour tes vœux, j’espère que 2015 est bien, nous y arriverons d’ici un ou deux articles ! 😀 Tout plein de bonnes choses à vous deux de nous deux !
Nous te souhaitons une très belle année 2015 et t’embrassons bien fort.