Il treno notturno è sulla buona strada, con (ô joie !) un cliente del lavoro in uno stesso carro, che si è rivelata loquace ma amichevole, nous amenant thé et café au réveil des quelques (et le mot est faible !) heures somnolé. Paris à peine aperçu, une grève (oui encore) nous a fait changer de RER, mais rien de bien grave après les presque onze heures passées dans le train et les douze qui nous attendent dans l’avion ! De plus les parisiens peuvent être cool, surtout celui qui a aimablement porté la valise de ma cousine le long d’un escalator en panne (eux aussi voulaient peut-être se mettre en grève !).
La douane est passée, pieds nus mais sans problème et nous embarquons vers 11h30. Première pour moi dans un avion aussi grand et large (comme à la télé !), avec un écran derrière chaque siège, bien utile pour tuer les longues heures de vols, entre films (The Dark Knight, Indiana Jones, Les Simpson… en anglais bien sûr !), jeux et musique pour les pauses repas. Des hôtesses et des stewards aux petits soins, je garde en souvenir la distribution de serviettes bouillantes avant les deux repas, qui soulagent les yeux fatigués !
Mardi 25 Novembre, il est 7h, heure locale (minuit en France), lorsque le Boeing 777 se pose sur le tarmac de la piste. Visa pour Singapour glissé dans le passeport nous allons récupérer nos bagages et traînons un instant dans l’aéroport, entre toilette rapide, café et renseignements. Une heure plus tard nous nous engouffrons dans le MRT (Mass Rapid Transit), quittant l’aéroport de Changi pour Outram Park, l’arrêt le plus proche de notre hôtel, situé en bordure de China Town. Après une discussion difficile (en anglais et fatiguées) sur les cartes de crédits, de débits, les cautions et les petits-déjeuners, la réceptionniste de l’Hôtel Re nous trouve une chambre déjà libre. On y traîne jusqu’à 14h, pour prendre une douche et s’accorder une heure de sieste.
Et direction China Town, sous la chaleur tropicale, nous errons dans les rues où se mélangent buildings et maisons typiques, parfois atypique… Tout comme l’humeur des gens, certains sont froids, d’autres enjoués, comme ce marchand dans le Chinatown Complex (boui-boui aux saveurs locales, marchés ou l’on trouve de tout…), qui nous conseille quelques endroits. Nous suivons ses directives vers Boat Quay, rue que longe la rivière de Singapour. La fin d’après-midi, la fatigue et les jambes lourdes nous font nous arrêter dans un pub au bord de l’eau pour siroter une bière bien méritée ! La nuit tombe sur nos palabres et nous offrent une superbe vue de ce coin de Singapour, alors que nous revenons à l’hôtel. Après un arrêt au Burger King (oui bon ben ce midi, nous avons déjà testé la nourriture locale, perdues au milieu des Singapouriens !), nous sommes tombées sur un cybercafé d’où je vous écris (internet horriblement cher à l’hôtel !)…
Je ne sais pas quand je pourrais reposter, mais tout va bien de ce côté du globe ! Si ce n’est la fatigue qui me fait vous laisser… le voyage m’a défaite ! To be continued…
Un commento su ““Alcuni pensano che fanno un viaggio, effettivamente, è il viaggio che ti fa o hai sconfitto.” Nicolas Bouvier”