Fotografie non passano non ma il freddo di notte di queste regioni desertiche c'è, iniziando a farsi sentire quando il sole splende sul tuo giorno, tu che leggi noi della vecchia Europa. Hier soir nous avons ressorti vestes et pantalons que nous utilisons ce matin du vendredi 3 Luglio, le soleil ne nous réchauffant que lentement.
Nous reprenons notre route poussiéreuse et traversons la frontière entre le Queensland et le Territoire du Nord : voilà le dernier état australien où nous n’avions pas encore mis les roues – ah oui pardon et l’Australian Capital Territory 😳 créé de toutes pièces il y a une centaine d’année pour construire la capitale du nouveau Commonwealth d’Australie, départager Melbourne et Sydney s’avérant trop délicat – et nous rattrapons nos lecteurs français d’une demi-heure (+7H30). Nous allons rouler près de cinq cents kilomètres aujourd’hui sur la Plenty Highway et nos yeux fixent la piste la plupart du temps – enfin j’espère tout le temps pour ceux du conducteur 😀 – lorsque nous nous arrêtons pour une courte pause nous sommes tous les deux victimes d’une hallucination visuelle : devant nous, à travers le pare-brise la route continue de bouger avec un effet de travelling contrarié !
Si les termitière saupoudrent toujours notre route, il en est une que nous ne pouvions pas rater avec ses près de quatre mètres de haut ! A la station en plein bush de Jervois nous faisons le plein de fuel mais devrons atteindre Gem Tree pour acheter des glaçons et nous passerons la nuit encore un peu plus loin. Plusieurs minutes après que le soleil soit couché la lune nous réserve un somptueux lever nous subjuguant par sa taille et nous inondant d’une lumière orangée.
Il Sabato 4 nous retraversons le tropique du Capricorne et arrivons à Alice Springs où nous faisons quelques courses et marchons dans sa sympathique rue piétonne du Todd Mall dans le centre de la ville. Le centre d’informations nous confirme deux choses, les astres que nous voyons depuis plusieurs soirs dans le ciel sont bien deux planètes qui sont rarement alignées ainsi : la plus lumineuse est Vénus, l’autre Jupiter ; et pour des considérations plus terre à terre : la piste Ernest Giles Road – premier explorateur Européen a poser les yeux sur les Kata Tjuta – est praticable et nous nous engageons donc en direction de Kings Canyon, site naturel que l’on nous a recommandé.
Après une nouvelle nuit au milieu du silencieux outback nous entrons dans le parc national de Watarrka et en arrivant à la station essence nous nous rendons compte que si la piste nous a économisé deux cent quarante quatre kilomètres, elle vient de nous coûter un pneu ! Un jeune homme vient nous proposer son aide – intéressée 😈 – et nous le laissons nous montrer comment utiliser le kit de réparation que nous n’avions encore jamais sorti contre un billet de vingt dollars. C’est normalement une réparation faite pour durer – nous avons également la roue de secours en seconde solution – mais le pneu est vraiment usé et nous devrons bientôt penser à changer les pneus arrières. Nous n’avons pas encore redémarré que c’est la vitre du coffre qui fait des siennes et ne veut plus se fermer. Démontage en règle pour accéder à la mécanique et dépoussiérage lui font reprendre du service.
Finalement arrivés à l’entrée du canyon et nos déboires ayant bien entamés la journée, nous optons pour la courte marche de deux kilomètres six à l’intérieur plutôt que le tour au sommet. L’ensemble est plus petit que ce à quoi nous nous attendions et la vue doit définitivement être plus impressionnante en hauteur, bien que dans le ravin nous profitons des formes et couleurs des roches façonnées par l’eau.
Nous reprenons la jolie route qui mène à ce parc pour ensuite bifurquer vers le Sud. Alors que nous nous installons sur l’aire de Salt Creek pour la nuit et commençons à cuire le repas, un invité surprise nous fait presque sursauter : attiré par les odeurs un jeune dingo se tient juste derrière nos sièges. Il n’a pas l’air farouche et a du, sfortunatamente, être déjà nourri par l’homme – ou devrais-je dire Homo Stupidus ? – les gens se laissant avoir par son allure de chien domestique semblent oublier que c’est un animal sauvage. Les nourrir ne peut rien apporter de bon, ils s’habituent – pourquoi s’embêter à apprendre à chasser lorsque cela tombe tout cuit des mains de ces bipèdes ? – et lorsqu’ils rencontrent des personnes comme nous qui refusent de leur donner quoi que ce soit ils deviennent agressifs. Notre ami, que nous ignorions fermement, en serait plutôt encore au stade où il jouerait presque avec nous mais voyant qu’il n’aura rien, il abandonne et disparaît silencieusement dans le bush.
Australie centrale quand tu nous tiens ! Formidable, enfin passés les douloureux épisodes de Tasmanie, Melbourne, Sydney, Bloomfield… Ennuyeux au possible, alors que là on a du bush encore du bush et un peu de bush, des lignes (quasi) droites infinies, de l’ocre, du rouge, du jaune (non, pas de rosé, quoiqu’un peu d’indigo le soir), du vert, changement de tonalités… Mais que se passe-t-il dans le monde ? Aucune idée, don’t care !
Bienvenus dans le dangereux Territoire du Nord, pays des crocodiles, Taïpans et des Brown snakes (en a vu aucun d’entre eux ici !) Ouf ! Sains et saufs pour l’instant.
E nouvel album a été créé, comme d’habitude les photos de l’article ainsi que d’autres y sont visibles en plus grand !
Est ce que toutes les termitière sont inhabitées? Voir une en activité doit être impressionnant.
Grazie per aver condiviso !
Mais que se passe-t-il dans le monde ? Aucune idée, don’t care ! 🙂
Nous avons vu des fourmis dans les termitières mais pas de termites. 🙂
Merci de nous suivre ! ! 😛