Vous venez juste de lire notre retour que nous vous emmenons déjà ailleurs ! Nous ne sommes restés que trois semaines sur la Côte d’Azur, le temps d’une tournée entre famille et amis, de quelques derniers préparatifs, de trouver une niche pour TNT… Oui voilà de nouveau notre maison roulante en retraite chez une amie – un grand merci ! – pour que nous puissions nous échapper en mode sac à dos. 😀
Comme il y a un peu plus de trois ans c’est mon père qui nous fait le plaisir de nous amener lundi 29 janvier à l’aéroport de Nice, aérogare 2 où nous pouvons réaliser l’enregistrement de très bonne heure car notre premier vol se fera sur l’A380, le fameux avion à deux étages. Au comptoir, comme au départ de Malaisie et au retour depuis la Thaïlande, nous avons le droit à une petite frayeur : notre visa pour le pays d’arrivée se terminerait avant que nous ne reprenions l’avion. 😮 L’aimable hôtesse d’Emirates vérifie avec sa supérieure, fausse alerte. Nous embarquons sereins après le passage obligatoire au contrôle et aux douanes. Si l’A380 est énorme, il semble qu’il y a moins de place entre les rangées, les écrans individuels sont plus petits et de moindre qualité que sur un Boeing 777. Je me régalerai par contre d’un menu végétalien que j’ai pu choisir – comme nos sièges – en avance sur le site d’Emirates. (Vous remarquerez les superbes photos prises au téléphone… 🙁 )
Un peu plus de cinq milles kilomètres, environ six heures de vol, des films, des snacks pendant que nous survolons l’Europe du sud-est, la péninsule arabique, la Mer Rouge pour atterrir à Dubaï, plaque tournante d’Emirates. Nous avons une escale de plus de huit heures ce qui nous donne accès au service Dubaï Connect, à réserver en avance : les transports terrestres, l’hôtel, les repas suivant l’heure d’arrivée à l’hôtel sont pris en charge par la compagnie aérienne. Nous entamons un véritable jeu de piste pour savoir où nous devons nous rendre, il faut finalement passer les douanes – et un tampon dans le passeport, un ! 😎 – , et se rendre à la sortie de l’aéroport pour attendre la navette à un comptoir Emirates. Nous savons que nous n’avons que quelques heures devant nous avant le prochain avion mais le simple fait de pouvoir prendre une douche, faire une sieste de deux, trois heures et avaler un petit-déjeuner à six heures du matin avant que la navette ne nous ramène nous fait grand bien.
Nous repassons les douanes et notons notre porte d’embarquement avant de chercher celle pour Nice : un petit crochet et nous surprenons ma tante et mon oncle de retour de Thaïlande. 😎 Un bref échange d’accolades et d’histoires plus tard, nous marchons jusqu’au bout du terminal et attendons l’embarquement dans le Boeing 777 où la place et les écrans sont bien mieux mais les repas moins bons. Nous revoilà dans les airs pour une journée encore plus courte, volant vers la nuit que nous rattrapons lors d’une escale technique en Birmanie, où nous restons dans l’avion pendant que les employés de l’aéroport de Yangon rechargent les réservoirs. Il ne nous reste plus qu’une heure de vol et nous voilà à UTC+8, aéroport de Phnom Penh au Cambodge !
Vous pouvez payer le visa à l’arrivée ou le réserver d’avance par Internet, ce que nous avons fait pour avoir une chose de moins à penser. J’ai suivi cet excellent article pour ce faire. Les bagages récupérés, quelques euros échangés en riel, un chauffeur de tuk-tuk envoyé par notre auberge nous attend à la sortie de l’aéroport et nous fait parcourir les douze kilomètres jusqu’au centre-ville, nous donnant déjà une vision de Phnom Penh by night. La ville n’est pas sans nous rappeler un peu Bangkok en moins construit et plus aéré – pas forcément pour les odeurs. Soulagement, il fait très bon pour un pays au climat tropical ! Décembre, janvier, février étant les mois les plus frais, février celui de la fin de saison touristique. Nous voilà à l’accueil de la DJ Guesthouse où nous resterons deux nuits – $44… Oui des dollars américains, nous souhaitions utiliser la monnaie locale, mais le charmant jeune homme de la réception nous explique que nous pouvons sans aucun souci utiliser des dollars partout. Bien qu’un peu embêtés – imaginez vous quelqu’un payant une baguette de pain avec autre chose que l’euro – il y a un certain côté pratique : 1 euro donne 1,22 dollars mais environ 4000 riel, je vous laisse imaginer la liasse de billets à transporter ! Nous dirons donc au revoir à nos rêves de millionnaires et changerons le reste de nos euros en dollars le lendemain. 😉
Bien que fatigués, nous restons dans la salle commune en compagnie d’un cambodgien, d’un américain et de deux anglais travaillant ici et séjournant au Cambodge depuis trois mois.
Encore de magnifiques couchers, bien que précoces, de soleil à environ dix-mille pieds dans les airs, on ne s’en lasserait pas. Le reste c’est douanes, décollage, atterrissage, randonnée aéroportuaire (sacs-à-dos compris), douanes, zzzz, douanes, décollage, atterrissage, attente, décollage, atterrissage pour au final survivre le tuk-tuk traversant la circulation cambodgienne ! On y est !
Si vous allez au Cambodge et qu’un joyeux autochtone fait mine de vous offrir une tournée de bière, ne vous laissez pas tenter … C’est en fait lui qui veut se faire payer une bière !
Merci pour la mention vers mon article. Je vois que votre voyage se déroule bien. J’espère que vous avez aimé Phnom Penh si différent de Bangkok mais une autre ambiance 🙂
Bonjour et merci pour ton passage. Ton article nous a bien guidé, je me devais d’y faire référence ! Deuxième jour seulement au Cambodge, jusque là tout va très bien. La suite du voyage à lire très bientôt, notamment la première journée à Phnom Penh ! 🙂
bisou les loulous!
Still take care
Bises
Marc
J’ai vu le bug se produire, j’ai l’impression que c’est lorsque la phrase d’après commence avec un petit mot… 😮