Alors que c’est notre dernière ligne droite pour ramener l’Ours vers chez nous dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud, nous décidons un arrêt non prévu à Brisbane. Nous avons déjà traversé plusieurs fois la capitale du Queensland sans jamais vraiment visiter.
Une chambre trouvée dans un petit Bed & Breakfast situé juste au nord du Central Business District nous permet de partir nous balader à pieds. Traversant le Victoria Bridge, nous nous promenons sur Southbank, la charmante rive sud du fleuve Brisbane qui nous permet d’avoir un aperçu du CBD sous le soleil couchant. Au cas où vous auriez un doute quant à la ville qui vous fait face, son nom est installé depuis 2016 en grandes lettres de plus de deux mètres de haut. Originalement présent pour un sommet du G20, le signe a été fabriqué de nouveau dans un matériau plus solide pour résister à la météo du Queensland. Chaque lettre a été décorée par différents groupes.
Le B par le Brisbane Pride Festival ; le R par le Brisbane Youth Service, un groupe venant en aide aux jeunes sans-abri et défavorisés de la ville ; le I par la section du Queensland d’Amnesty International, le groupe a voulu recréer la bougie d’Amnesty pour mettre en avant la liberté et l’égalité ; le S par les étudiants en art indigène australien contemporain de l’université de Griffith, ravis d’avoir le S qui représente la souveraineté et saying sorry – s’excuser ; le second B par Multicap Association ; le A par la Multicultural Development Association du Queensland, le groupe aide les réfugiés nouvellement arrivés à s’installer à Brisbane, Rockhampton et Toowoomba ; le N par la Queensland Children’s week, le groupe a souhaité montrer ce que les enfants aiment de Brisbane, célébrant le caractère unique et l’importance des enfants ; et enfin le E par la Queensland Country Women’s Association qui a vue le jour en 1922 et continue d’aider celles qui vivent à la campagne et en ville.
Un peu plus loin nous pouvons comparer la ville de l’autre côté du fleuve à ses versions de 1835, puis de 1965. Plus nous nous enfonçons dans les espaces verts de Southbank, plus nous sommes ravis. Ces Parklands ont été à l’origine aménagés pour l’exposition universelle de 1988, on y croise la Pagode népalaise de la Paix, elle aussi érigée pour l’exposition universelle, une allée bordée de bougainvillées, une plage artificielle, des jardins de toutes sortes, du tropical à l’aromatique, de l’art sous toutes ses formes, Confucius…
La nuit tombe doucettement et Brisbane s’illumine alors que nous prenons le chemin du retour. Après un arrêt au Sushi Hub qui propose des options végétaliennes et des sushis de taille franchement respectable pour le prix, je m’en retourne à nos pénates pendant que mes sieurs partent écumer quelques pubs locaux.
Le lundi 21 mai, nous nous arrêtons brièvement dans les alentours de la ville de Gold Coast qui, allez savoir pourquoi, semble attirer tant de touristes par son nom et sa situation, mais beaucoup doivent repartir déçus lorsqu’ils se rendent compte que ce n’est qu’un amas de gratte-ciels. Notre Ours ne fait pas exception quoi qu’il apprécie le petit tour au Hard Rock Cafe de Surfers Paradise. Après une ultime visite touristique pour lui au Lone Pine Koala Sanctuary, la plus grande réserve de koalas existante au monde depuis 1927, nous avalons les derniers kilomètres pour être de retour à Ocean Shores à l’heure de l’apéro.
Apéro que nous prenons avec nos parents australiens adoptifs que nous sommes fort contents de retrouver. Ils accueillent l’Ours à bras ouverts et il est plus que le bienvenu pour passer ses derniers jours en Australie sur le canapé de notre petite maison que nous avons de nouveau investie. Après un feu de joie à dimension australienne, nous dégustons des tacos sur la terrasse, racontant notre périple dans le Queensland.
Les quatre derniers jours, nous emmenons l’Ours dans les villes alentours, il découvre une région qu’il pensait trouver à Gold Coast : villages détendus en bord d’océan. De Ballina au sud nous remontons la route côtière jusqu’à Byron Bay en passant par les villes de Lennox Head, Suffolk Park…
Au phare de Byron Bay nous avons l’incroyable chance et surprise de pouvoir observer un banc de dauphins tout près en train de s’amuser à surfer dans les vagues – désolée pour la qualité vidéo où vous ne pourrez que deviner les dauphins !
Un tour dans la ville de Mullumbimby un peu plus à l’intérieur des terres, un dernier dîner avec nos hôtes et le vendredi 25 mai, l’Ours s’envole de Brisbane pour retourner en France.
Quant à nous, nous voilà pour les mois à venir sédentaires dans ce petit coin de paradis dont je vous partagerais quelques photos avant que nous le quittions d’ici l’année prochaine…
PS. : le titre de l’article signifie Travel safely ou « Bon voyage » dans la langue des Djabugay.
Le char d’assaut à tenu le coup… jusque là. Après quatre-mille kilomètres de highway, montagnes et de pistes australiennes, une vibration se fait sentir au freinage, nous démontons les roues, rien d’apparent, on finira les dernières heures de route tout en douceur.
Pour conclure cet époustouflant, épique et pimenté épisode australien, je ramène l’ourson à son albatros à hublots. Non pas sans une dernière frayeur : l’aéroport international n’est pas l’endroit où l’on fait le check-in pour aller de Brisbane à Sydney 🙂
Nous arriverons quand même à temps au terminal domestique. Sayonara l’ami !
Malgré ma peur de l’avion grâce à vous je voyage depuis mon fauteuil que je quitte rarement
En effet depuis pratiquement 6 mois je suis cloué sur celui ci suite à plusieurs opérations subies.
Je voudrais vous remercier de tous vos supers commentaires et de bien vouloir m’excuser de ne pas vous répondre.
Je vous souhaite de continuer votre périple dans les meilleures conditions qu’il soit et soyez assurés que je rate aucune de vos nouvelles
Gros bisous 😙😙
Et même si tu ne laisses pas tout le temps un commentaire, ça nous fait toujours très plaisir quand c’est le cas. 😉
Nous t’envoyons tous nos souhaits de prompt rétablissement, en espérant que tu ne souffres pas trop.
Bises ! 😀
Take care
Bisous