Mardi 21 Luglio, après nos adieux à l’équipe du Litchfield Café, nous confions TS aux bons soins des employés de Ktyres et allons patienter dans la fraîcheur de la bibliothèque de Palmerston, profitant de son Wi-Fi gratuit. Aux alentours de seize heures un SMS nous prévient que TS est prêt et nous allons le récupérer après nous être délestés de 450$ (~320€). Nous n’avons pas quitté les alentours de la ville qu’un bruit fort et soudain nous fait nous ranger sur le bord de la voie rapide… aurions-nous perdu quelque chose ? ! Monsieur revient en arrière à pieds et a la chance de retrouver l’un des plombs utilisés pour l’équilibrage des roues ! Retour à Ktyres où il nous répètent l’opération en nous disant que cela arrive parfois…
Deuxième départ, le bon cette fois-ci, même si nous n’allons pas très loin et passons la nuit, entourés de moustiques, sur Beatrice Hill où le lendemain matin nous prêtons câbles et batteries pour aider un autre 4×4 à démarrer… ce n’est pas que pour nous les ennuis automobiles ! Ai-je oublié de mentionner qu’avant que nos voisins aient du mal à démarrer, Monsieur venait de passer de longues minutes à démonter une nouvelle fois le mécanisme de la vitre arrière ? 😀 Avec succès, puisqu’il a trouvé le mécanisme qui était grippé probablement à cause de la poussière des pistes, un peu de graisse et le souci est définitivement réglé.
De retour sur l’Arnhem Highway, nous nous arrêtons aux étangs de Mamukala où des milliers de canaroies semipalmées, de jabirus, d’aigrettes, de canards et autres volatiles picorent en jacassant. Après la ville de Jabiru nous bifurquons sur la Kakadu Highway pour nous arrêter au centre informations de Bowali où nous achetons deux tickets pour le parc national – 25$ (~18€) par personne valable quatorze jours, qui ne vaudront peut-être pas les même dollars dépensés pour Uluru-Kata-Tjuta.
Nous poursuivons notre avancée sur les terres dont les Bininj/Mungguy prennent aujourd’hui soin, ayant été le clan voisin des anciens propriétaires : le peuple disparu des Warramal. Une courte marche d’un kilomètre cinq nous emmène au travers des rochers de Burrunggui et Anbangbang – et non de Nourlangie, terme utilisé à tort par les personnes non-aborigènes, dérivant de Nawurlandja qui est un autre endroit alentour – à la découverte du “rock art”, transmis aux aborigènes par les esprits Mimi, ancêtres de la création dans la mythologie. Peinture naturaliste d’animaux, parfois vus aux rayons-X, reproductions de cérémonies, danses, chasses... les artistes de Lascaux n’étaient pas mauvais mais j’ai un coup de cœur pour le plus ancien art du monde. Vieux de dizaines de milliers d’années, l’art aborigène s’est transmis de génération en génération permettant parfois aux histoires et symboliques des plus antiques représentations de nous être expliquées aujourd’hui comme si la peinture étaient encore fraîche.
Terminant cette picturale promenade, nous nous installons sur l’aire de Malabanjbanjdju pour la nuit après avoir glissé les cinq dollars demandés par personne dans l’honesty box. Le coin est sympathique si ce ne sont les moustiques hyper actifs même le lendemain matin avant que la température ne monte un peu et qu’ils soient remplacés par les mouches ! 😉
Semant ces dernières nous nous réfugions dans la lumière tamisée du centre culturel de Warradjan – tortue à nez de cochon dont le bâtiment a la forme – pour en apprendre un peu plus sur les Aborigènes du Kakadu. Puis nous allons marcher au-dessus de Ngurrungurrudjba, ou les marais de Yellow Water, qui s’étendent autour du South Alligator River, observant comme à Mamukala la vie ailée de la région.
Nous n’irons pas voir les Jim Jim, ni les Twin Falls, qui au bout d’une mauvaise piste de plus de cinquante kilomètres sont de toute façon quasiment à sec, à savoir que lorsqu’elles valent le coup d’œil pendant la saison humide… elles sont inaccessibles par la route ! 😀
Deux courses à Cooinda, un lunch au point de vue de Bukbukluk – nous nous demandons encore ce qu’il y avait à voir – et nous nous engageons sur les trente-sept kilomètres de piste qui mène à Gunlom. Au pied d’un filet de cascade, une étendue d’eau où l’on ne peut profiter que d’une toute petite partie, des crocodiles ayant été aperçus dans les endroits plus profonds. Nous préférons nous attaquer au kilomètre de grimpette pour arriver en haut des chutes où les trous d’eau se succèdent et où l’on se baigne presque seuls, profitant de la vue sur le sud du parc national. Un dernier bain avec les crocodiles à la redescente et nous décidons de camper sur place – 20$ la nuit – pour profiter des douches.
Venerdì 24 juillet je m’essaye à la conduite sur piste avant que nous ne quittions le parc – auquel nous avons presque préféré Litchfield dont l’accès est gratuit – et roulions jusqu’à Pine Creek. Nous revoilà sur une route déjà parcourue dans l’autre sens, la Stuart Highway, Torneremo a Katherine dove abbiamo programmato una settimana di HelpX presso Viña prima di prendere un'altra strada principale lasciando la città verso l'Australia occidentale.
Ci sono attesi nel pomeriggio e fare la prima incursione nel nord del Nitmiluk national Park a est della città per un pranzo e una nuotata nelle acque del aria-Edith Falls, prima di essere molto ben accolti nella nostra nuova casa da Jim, dodici anni, BD e Ted, otto zampe. Chris tornò dalla sua settimana di lavoro sulle strade allora Viña e noi avere la cena con i nostri ospiti che ci sentiamo già informale come Britta e Nick.
Questo mi fa pensare che abbiamo appena parlato di nostri amici canini, en premier Igor, le chien de Peter (Bloomfield), je n’ai jamais vu un chien dormir autant ! Il se levait de sa niche de nuit pour aller se chercher une bonne place au soleil levant, se remettre à ronfler aussi sec. Ensuite Ted et BD, franchement jobard ces deux là, le petit Ted devenait fou en suivant ombres et reflets, BD t’accueillait en te léchant les pieds, même si tu étais en train de marcher et il aboyait seulement lorsqu’on arrêtait de le caresser !Je vous garde Alfred pour plus tard (parce que c’est maintenant et qu’il n’y aura pas d’anachronismes). 😉
Stai attento
Ça nous permettra à tous de continuer à voyager si j’ai encore des choses à raconter une fois en France ! 😉