Il y a bien longtemps, dans une pléiade lointaine, très lointaine…
Frottant ses roues (sì, elles sont déjà rondes) d’un menu bonheur par dessus les pavements inter-cités, moins troués qu’en Bretagne, entouré d’une parfaite alchimie de dégradés de verts, vallons et vallées de merveilles, sous l’auspice d’un ciel bleu azur parcouru de blancs moutons (avant tonte tout-de-même), ensoleillés par le haut, notre valeureux vogua, lui et sa félicité, vers l’inconnue Jedburgh.
La petite ville surplombée par une semi-ruine de temple, sera utilisée plus tard (encore de la divination) comme base pour des opérations contre l’envahisseur breton, revanche du site.
A environ 250 lieues d’Édimbourg, le temps resta fixé au beau et notre joli cœur (e, si il fut nommé ainsi par une tenancière d’auberge : sweetheart ) apprécia le soleil oblique clignotant rapidement entre arbres et feuillages, toujours suivi par ses moutons princiers.
Caroline d’Alva et son chevalier à la conquête de la toison d’or, dont il eut souvenance soudaine et impromptue, était de ses accointances, il décida d’y demander asile afin de se restaurer, se baigner et consulter leur oracles.
Après quelques jours d’orgie décadente, gavage de nectar et pratique de quelque jeux bretons jusqu’aux heures indécentes de XVIII des XXIV divisions de lune et ingurgitation de délicieuses galettes romaines à la sauce tomate appelées à devenir célèbres, notre héros se décida à reprendre sa longue quête à la recherche de la cité perdue des baladins : Glasgow.
La Rome de la musique, arôme des industries, la Lutèce des joueurs de luth, ville aux sirènes peu envoûtantes, saignée en son centre par le “River Clyde”, grande pourvoyeuse de croissance à toute époque, découvreuse de talents dans les domaines aussi divers que la musique, la science ou la poésie, berceau du véloce joueur de luth Angus Young, l’engouement de Ronnix et la perspective d’une attention particulière sur son œuvre, l’enchanta au même degré que le réchauffement temporaire du climat local.
Quête entrecoupée de pauses idylliques et bucoliques chez les renards et les lapins, cohabitant près du bourg nommé Erksine Bridge et dans les Campsie Fells.
Glasgow, centre de la galaxie musicale et de la force calédonienne, repère d’errants disciples de Dionysos et autres mendiants sous une petite pluie sèche, emmena notre “padawan” musical dans des théâtres aussi divers que le Nice & Sleazy, où un barde chauve qui ne chante qu’occasionnellement, fait passer les apprentis troubadours l’un après l’autre sous les acclamations de la plèbe.
L’Oran Mòr (qui veut dire Grande Chanson en gaélique), immense théâtre, où les bardes les plus célèbres ont présenté leurs odes et leurs chants, but de notre homme, fait aussi partie de ces fameux.
Trouvera-t-il ce qu’il recherche ? Que pourrait-il trouver une fois au sommet d’une gloire éternelle, la vérité ? Le coté clair, le coté obscur, l’hypoténuse ? Qui le saura ? Qué sera séra…
La longue odyssée entreprise depuis les Ides des temps, touchant à sa fin, la moitié de son cœur devant se remplir de nouveau dans les jours qui arrivèrent, Ronnix sentit que l’aventure solitaire avait assez duré et décida de ne pas laisser le côté sombre l’envahir et prépara son carrosse pour aller chercher Clarbala à la descente de son aéronef.
Quelques vraies vacances méritées au nord de cette luxuriante Calédonie; à la découverte de nouvelles terres au nord.
En route pour les jeux olympictes !
En attendant le retour du jet d’ail, que la farce soit avec vous !
Notes Techniques : Pas de fontaine en Écosse !
Hope you’re dressed like a Picte ?! I was during our familly event 🙂