Enfin des airs de liberté, nous quittons Monteils mercredi midi pour rouler vers les gorges de l’Aveyron, où nous déjeunons après Saint-Antonin-Noble-Val, sous un village perché dont j’ai oublié le nom. Nous passons l’après-midi à traverser divers villages : Arnac (!), Cornusson et son château, Bagnac et son pont médiéval, Figeac, etc. ; parfois des lieux-dits aux noms étranges comme La Baraque Brûlée ou Le Bois des Lapins ; et plusieurs départements : Tarn et Garonne, Tarn, Lot, Cantal, pour nous arrêter dans la petite cité de Salers, construite à l’aide des pierres volcaniques noires de la région. C’est aussi le nom d’une race de vaches auvergnates et d’un fromage bien loin d’être mauvais !
Le lendemain nous retrouve traversant de nouveaux villages jusqu’au département du Puy-de-Dôme, la région est vraiment agréable entre ruines, châteaux, vaches et volcans qui se profilent à l’horizon. Au pied de l’un des plus célèbres anciens volcans d’Auvergne, qui porte le nom du département, nous décidons de gravir ses 300 mètres de dénivelé. Dur, dur, mais l’effort en vaut la peine : au sommet une vue imprenable sur la Chaîne des Puys et Clermont-Ferrand, un laboratoire de météorologie qui côtoie les ruines d’un temple dédié à Mercure, construit au Ier ou IIe siècle sur l’emplacement d’un ancien temple gaulois. Sensations assurées et animations gratuites durant l’été.
Nous redescendons dans la vallée pour un bref passage à Clermont-Ferrand, à la recherche d’un panneau indiquant Gergovie. Bien que le site ne soit indiqué que trois kilomètres avant, nous y sommes parvenus en passant par les villages de Romagnat et Opme. Et c’est sur la plaine où Vercingétorix et les Gaulois ont botté les fesses de Jules César et ses Romains que nous passons la nuit, bercés par le vent et entourés par les moutons.
Toujours plus haut, nous roulons cette fois-ci vers Bourges où par chance nous trouvons une place en centre-ville. La ville est bondée, la musique à tous les coins de rues : c’est le festival du Printemps de Bourges. Sans nous rendre dans l’enceinte du festival – payant bien entendu, nous nous promenons au gré des groupes qui emplissent les rues pavées. La cité est agréable et nous ne regagnons nos pénates qu’à minuit passé, après avoir assisté à une enfilade de concerts rediffusés sur France 4.
Pas de photographies pour l’étape suivante, d’où je vous écris – enfin presque, je poste avec trois jours de retard 😮 – la capitale de France où nous sommes accueillis par la pluie et la grêle : bienvenue à Paris ! Week-end vinyles et bonne bouffe chez un ami, en attendant notre prochain départ pour de nouveaux pays.
Nous sommes rentrés de Cipières hier, après un séjour animé.
Bises à vous deux.
J’irai à Gergovie ! Un jour j’irai là bas..
Je ne savais pas que cela était si proche de Clermont. On apprend toujours 😉
Pas trop de mal pour le parking à Paris ?
Take care 🙂