Quand un troupeau de moutons vient vers vous sur une route de campagne, que devriez-vous faire ? Première question du test théorique de conduite de notre nouveau pays. No, no, je ne repasse pas le permis de conduire, je me renseignais juste sur les règles pour les jeunes conducteurs dans cette contrée où il y a plus de moutons que d’habitants. 😀
Après un dernier dîner et petit-déjeuner avec nos amis australiens, nous sommes déposés le mardi 15 janvier au matin à l’aéroport de Gold Coast où nous attend un vol d’environ trois heures pour la ville d’Auckland en Nouvelle-Zélande.
eh si, para aquellos a quienes aún no se les había filtrado la información, pasaremos los próximos meses en Aotearoa, la Tierra de la Larga Nube Blanca como la llamó Kupe, un explorador polinesio, histórico o mítico, quien hubiera sido el primero en descubrir estas islas. cuatrocientos años después, a principios 1300, varios polinesios salen de sus islas a bordo de grandes waka -canoas- para venir a poblar esta nueva tierra, desarrollando sus propias culturas, lengua y tradiciones. Los maoríes contemporáneos pueden rastrear su genealogía, Whakapapa, hasta estos antepasados.. El país solo se llamará Nieuw Zeeland en 1642 por el explorador holandés Abel Tasman.
Aduana pasada con declaraciones pero sin preocupación – estén atentos, tienen muchas leyes de importación, y tenemos suerte, para nuestra primera experiencia de Couchsurfing, haberme encontrado con un anfitrión que amablemente se ofreció a recogernos.
Couchsurfing – literalmente sofá surf, es un poco como HelpX excepto que es más solución de problemas, un sofá para una noche o más en lugar de una configuración real, podríamos decir. de hecho sofá, hay de todo y tendremos nuestra habitación privada. La casa de nuestro anfitrión es grande con una vista de casi 180° del sur de Auckland ; somos seis viajeros aquí, lo que le da un buen lado de albergue juvenil.
Hemos planeado cuatro noches con la esperanza de que sean suficientes para encontrar un automóvil y comenzar nuestro viaje.. Nuestro anfitrión está lleno de buenos consejos y encontramos una minivan autónoma certificada (equipados para ser habitables y cumplir con ciertos criterios, como baños portátiles y bidones de agua limpia y usada) en dos días ! Dos días durante los cuales tomamos una cantidad impresionante de transporte público para visitar a los concesionarios y al mismo tiempo visitamos la ciudad de Auckland, que por muy vasto y placentero, sigue siendo una ciudad.
Si agregaría más información técnica en una página dedicada, Debo mencionar el lado informal y confiado de los neozelandeses.. Del controlador del tren que solo te revisa si dices que aún no has ido, al vendedor de autos que te deja ir con el vehículo aún sin pagar para que lo lleves a revisar a la mañana siguiente.
El viernes 18 recogemos el coche, compartir una comida con nuestro anfitrión que nos hace descubrir que podemos hacer una masa de pizza con coliflor, por su dieta cetogenica. Sorprendente pero muy bueno. Y a la mañana siguiente volvemos a ser autónomos. Los próximos dos días van a ser un poco agotadores., vernos en diferentes negocios para amueblar nuestra nueva casita sobre ruedas.
Auckland, Ven a Sydney también tiene su Harbour Bridge, que llevamos al norte, a lo largo de la carretera 1 de los cuales evitamos el único tramo pagado por un desvío junto al océano para el placer de nuestros ojos. Nuestra primera parada es la cueva de Waipu a la que llegamos después de cinco kilómetros de camino sin asfaltar.. Este camino nos recuerda a una pista desierta en Australia Occidental al final de la cual creíamos que estábamos solos., pero no, la zona está llena de lugareños y turistas. !
Nous décidons de manger d’abord pour avoir une chance d’être seuls dans la caverne, car certains s’y aventurent lampe torche au maximum ne sachant pas que si la grotte est magnifique par elle-même, c’est en éteignant toute source lumineuse qu’elle révèle son secret.
Préparez vos lampes car à l’intérieur c’est l’obscurité totale, des chaussures étanches à la semelle agrippante pour éviter de glisser sur la boue et un short car le niveau de l’eau peut monter jusqu’aux genoux, sí, sí, vous allez vous sentir dans la peau d’un spéléologue ! 😀
L’entrée de la grotte la plus vaste reçoit encore les rayons du soleil couchant, mettant en valeur les stalagmites et stalactites qui l’emplissent. Le cours d’eau montre le chemin à suivre et les précédents visiteurs ont placés des cailloux pour le traverser trois fois au sec. Déjà ici nous pourrions éteindre nos lampes, mais c’est en suivant un tunnel sur la gauche jusqu’à l’endroit où le plafond descend si bas que le passage ne fait plus qu’un mètre de haut que nous découvrons émerveillés le tapis de vers luisants qui semblent vouloir recréer les constellations de la voûte céleste sur celle de la caverne.
Nous ne sommes pas entièrement seuls mais profitons pleinement de l’instant. S’il y a trop de lumière, les vers luisants s’éteignent et il faut alors attendre un moment pour qu’ils osent luire de nouveau. J’y retourne le lendemain aux aurores et savoure cette fois-ci plus d’une heure en solo pour tenter de prendre quelques clichés en jouant avec ma torche pour vous donner, lecteurs, une idée du lieu 😎 !
Nous poursuivons vers le Nord et la Baie des Îles, s’éloignant de la nationale pour longer la côte après le village d’Otonga. La route est longue mais offre de très jolies vues sur les baies qui s’enchaînent : Helena, Mohei, Taupiri, Parekura… A Okiato, première capitale du pays de 1840 para 41, nous prenons le ferry – $12 – pour Paihia, évitant un détour par la route.
C’est dans cette baie que les premiers Européens vont venir s’installer en 1769 avec l’arrivée du navigateur anglais James Cook. En 1840 le traité de Waitangi est signé, dans la ville éponyme, entre les chefs Māori et la couronne britannique, faisant de la Nouvelle-Zélande une colonie de l’empire qui ne deviendra une nation indépendante qu’en 1947. Un traité qui sous-entendait un partenariat, une protection et une participation entre les deux parties, mais certaines autres notions sont peut-être restées obscures aux Māori de l’époque et la vente de leurs terres aux colons finit par déclencher des guerres entre 1845 y 1872 à la fin desquelles les autochtones perdent la plupart de leurs possessions. Aujourd’hui encore, un certain nombre d’iwi – tribu – continuent de négocier avec le gouvernement pour tenter de régler les infractions commises par la Couronne.
Après une nuit près de Kerikeri et un brunch au charmant village de Mangonui dans Doubtless Bay, nous faisons l’aller-retour de deux cents kilomètres pour nous rendre au Cap Reinga qui nous offre des vues sur l’eau des deux côtés, les collines verdoyantes laissant peu à peu la place aux dunes de sable. Au cap – qui bien que souvent considéré comme le point le plus au nord du pays ne l’est pas vraiment, ce cap là s’appelle justement le Cap Nord mais n’est pas atteignable par la route – nous pouvons observer les courants contraires de la mer de Tasman à l’ouest et de l’Océan Pacifique Sud à l’est. La tradition Māori enseigne que le cap est l’endroit d’où partent les esprits des morts pour Hawaïki, leur mythique patrie ancestrale, le lieu est donc considéré tapu – sacré.
Nous passons notre troisième nuit sur une superbe aire dans la forêt de Raetea, près d’une rivière qui rend le paysage charmant mais attire le soir une nuée de moucherons ravis de nous déguster. 😕 Mardi 22 janvier est notre dernier jour sur la Twin Coast Discovery Highways, longeant cette fois-ci la côte ouest, nous traversons la Waipoua Kauri Forest après avoir traversé en ferry – $22 – un autre bras de mer, Hokianga Harbour. Les conifères endémiques déjà maltraités par la déforestation subissent une maladie depuis les années 1970 et sont aujourd’hui grandement protégés.
La fin de cette introduction à la Nouvelle-Zélande aurait du se terminer par une simple traversée d’Auckland pour prendre la direction de la péninsule de Coromandel mais la santé de Monsieur en a décidé autrement et nous venons d’ajouter à notre road-trip deux jours à l’hôpital de Middlemore. Après avoir testé pour vous les services de santé écossais, nous voilà en train de tester ceux néo-zélandais. Un sans faute pour les deux ! J’ai à peine le temps de garer la voiture qu’il est déjà pris en charge et tout le monde est charmant, prévenant, soucieux de notre bien-être – oui, sí, du mien aussi.
Pas d’affolement, tout va bien. 😉 Attachez vos ceintures, nous poursuivrons bientôt la route !
Vend guitare acoustique, de marque Tanglewood au son délicieux, chapeau avec des plumes d’oiseaux australiens, un sac de voyage 70l, une paire de chaussures et un Rubik’s cube sur usé dont il manque deux cases.
Le tout pour la modique somme de cinq cent dollars, une affaire… Ben quoi ? C’est que j’ai des frais d’hospitalisation à payer moi 😉
Blague à part, ce pays est plein de gens sympathiques et c’est vrai que, malgré des apparitions (voire des journées entières) de notre astre favori, il donne l’impression d’avoir un nuage étendu tout du long, a moins d’avoir confondu avec les autres moutons 🙂
Traduction du titre de l’article : “Une personne qui maltraite son invité a un Marae poussiéreux”. Ce proverbe montre l’importance de Manaakitanga – hospitalité – dans la société et la culture Māori. Le Marae est un ensemble de bâtiments sculptés et de terrains appartenant à l’iwi locale, au hapū – clan – ou à la whānau – famille. Ils sont utilisés pour des réunions, célébrations, funérailles, ateliers éducatifs et autres évènements importants.
Rarement vu un article si vite posté 😉
Merci pour le dépaysement, la chaleur (Ronnie en short, nous en rêvons ici .. pas de Ronnie mais d’être en short)
D’après la carte que j’ai sous les yeux ce n’est pas Okiati , mais Okiato. Alors typo ou orthographe locale ?
Cuídate , mainly Ron
Il faut dire que j’ai eu une journée entière et le Wi-Fi gratuit de l’hôpital, ça aide (j’en profite encore aujourd’hui mais devrions être sortis cette après-midi). 😛
Eh oui pas d’hiver européen pour nous avant la fin 2019.
Merci pour la relecture, typo, c’est bien Okiato !
Pour l’instant ça va, gracias. 🙂 Nous n’avions pas gravi le pont à Sydney, s’étant contentés d’y marcher, cela a du être une bonne expérience ! Ravie de voir que votre travail vous fait voyager ! 😀
avec mon aide de camp j’apprends à laisser un commentaire, merci d’avance pour ton résultat. Bises de Papy