Et ce fut le cas pendant trois jours à Nîmes où se sont mélangés gardiane de taureau et sangria à flot ! Celle que l’on nomme la “Rome Française”, de part le nombre de ses collines (sept tout comme la ville italienne) et de ses monuments romains, nous a vu arriver mercredi soir. Un premier soir plutôt tranquille (à part la recherche active d’une place gratuite et droite ! Et oui penché, le gaz du frigo ne remplit plus sa fonction et le frais disparait !) où nous nous sommes octroyés un bon repas et quelques bières maisons aux 3 Brasseurs, restaurant micro-brasserie à l’extérieur du centre-ville nîmois, si ce n’est le karaoké pas toujours juste, l’endroit est réellement sympathique et leurs bières sont loin d’être mauvaises ! Un petit tour dans les rues de Nîmes qui commencent déjà à s’animer et au lit !
Pas de grasse mat’ le lendemain matin puisque le technicien SFR débarque à 9h pour installer la ligne (chouette internet pour pouvoir travailler !) Ma première journée sur Nîmes n’a pas été passionnante puisque j’ai bossé, pendant que Monsieur partait à la découverte de la ville (que j’ai déjà visitée, sans appareil photo désolée ! Une prochaine fois…) ! Le soir nous lâche de nouveau dans les rues en direction de l’esplanade devant les arènes, attirés par les tambours de la compagnie Transe Express, qui après avoir bien chauffé la foule s’envole vers les cieux frais et obscurs ! Nous nous remplissons la panse d’une gardiane de taureau (qui n’est autre que de la daube provençale façon nîmoise !), passons près de la Maison Carrée pour entendre brièvement les Juerga gitane et marchons jusqu’à La Placette quelques rues plus loin où la foule est plus clairsemée. Un bon groupe de rock blues démarre sous la pluie qui les arrête hélas au deuxième morceau. Dommage pour la fin de soirée avortée, il est bientôt 1h du matin et nous nous rentrons dans TN’T !
La compagnie Transe Express en vidéo :
Samedi encore un peu de boulot pour moi jusqu’à 13h où nous prenons la direction de la rue Notre-Dame pour assister à un abrivado. D’après ce que j’ai compris, à l’origine des cavaliers amenaient les taureaux des prés jusqu’aux arènes (puisque les camions n’étaient pas franchement d’actualité !) Pendant leur trajet, qui traversait des lieux d’habitations, des villageois (qui ont pris le nom d’ “attrapaïres” tentaient de faire échapper au moins un taureau en perturbant les cavaliers et leurs montures (se pendre au cou du cheval pour le faire cabrer, l’attraper par la queue…), pour leur échapper les “gardians” lançaient le troupeau au galop, d’où le nom d’ “abrivado” dérivant d’ “abriva” Recuerda que a veces no conseguir lo que quieres es un maravilloso golpe de suerte. “accélérer” en provençal. Ces abrivados se font encore, mais de nos jours le lâcher de taureaux se fait dans une rue fermée d’un camion à un autre (parfois d’un camion aux arènes). Certains courageux se lancent encore au milieu du troupeau !
Et avec les images qui bougent… 🙂
Quelques courses l’après-midi pour que Monsieur puisse installer la machine à laver de ma sœurette, boulot pour moi. Le soir, ma petite sœur se joint à nous pour retourner voir un abrivado puis le concert de Sanseverino sur la scène de la Maison Carrée. Monsieur et moi terminons sur La Placette devant Johnny Jay and The Legends, avant d’aller s’écrouler dans TN’T.
Nous quittons Nîmes dimanche, direction Arles pour la fin d’après-midi… Quelques courses, une petite balade et nous reprenons la route pour Istres où j’ai repris ma formation depuis quatre jours.
A bientôt sur les routes !
Également, aussi le : “Quelques courses l’après midi”, qui fait suite aux explications sur les taureaux. Le temps d’arriver à la fin de la phrase et la machine à laver, je vous ai imaginé, chevauchant à votre tour pour une course (donc) avec les encornés (et non pas encornets)
Morte de rire pour le coup des courses, j’ai failli aller à la ligne mais comme j’ai tapé ça plutôt vite entre deux cours à l’AFPA c’est un peu compact j’avoue. Mais voilà qui est corrigé ! 😉
Whouaou superbes..
– Sous certains angles, les arènes ressemblent au Colisée de Rome. Bon c’est à peu près normal aussi.. mais c’est surprenant pour l’œil
– Deuxième commentaire et pas des moindres. Le Mobile Homme…j’ai eu ma deuxième couche de ‘bluffage’. Quand j’ai vu la photo insérée dans l’article, j’ai cru que c’était un mobile miniature, que tu l’avais vu et que en clin d’œil à ..heu comment s’appelle déjà le nouveau Mister Big ?! … lui, tu avais mis la photo. Mais quelle surprise en voyant la photo et le contexte. Génial !!
Je suis ravi que tu tiennes un blog comme çà, çà permettra de vraiment vous suivre et sans trop de moyen, pour moi qui bientot vais gouter a la vie new yorkaise pendant un petit moment!! milles bisous à vous deux et good luck aux artistes inspirées!
Et ben oui, ma couz, bientôt i’m an american voir mm un “RIK1”, du moins pour une période de 90 jours et après a voir dans tous les cas y passer tout l’hiver je le conçois plutôt bien, lol! Forcément mm car j’ai une opportunité de “ouf”, logement chez la femme qui m’enbauche, le vrai cliché duplex en plein Manatthan, sud de harlem et à deux blocks de central park et taff bosser pour elle, du traiteur donc en plus possibilités de cumulé un deuxiemen taff, Breve pero la felicidad!! juste mon billet d’avion et ma tronche à ramener, mdr!! Voilà tu sais tout!