Après trois jours à l’hôpital d’Auckland, nous en sommes libérés le vendredi 25 Januari, Monsieur de sa chambre ainsi que des douleurs, moi des nuits sur le parking, quoi que coin boisé avec faune locale. 🙂
Il reste de l’administratif à faire et se disant que ce sera plus facile dans une grande ville, nous partons en quête d’un endroit où passer une dernière nuit à Auckland. C’est dans le quartier de Mangere Bridge que nous nous installons, avec d’un côté le Manukau Harbour et de l’autre le grand parc régional d’Ambury où, comme dans d’autres parcs de la ville, Auckland propose des projections gratuites de films – dommage que nous ayons déjà vu celui du soir. 😉
Le samedi matin, après un jeu de piste pour trouver comment faire officiellement certifier des documents : les Justices of the Peace – non ce n’est pas le dernier Marvel 😀 – le font gratuitement et sont présents à différents horaires dans différents lieux comme les bibliothèques par exemple ; nous laissons enfin Auckland derrière nous… ou presque. De longues minutes, voire heures, de bouchons nous attendent sur la route du sud mais nous parvenons à nous en extraire et prenons la direction de la ville de Thames au début de la péninsule de Coromandel. Au centre information – i-SITE, nous qui sommes généralement les premiers à quitter les sentiers battus, nous réservons une visite guidée pour dans quatre jours, suspens…
Nous entamons la côte Ouest de la péninsule, traversant de petits villages côtiers à la recherche d’un coin pour la fin d’après-midi. La Nouvelle-Zélande est pourvue de beaucoup d’aires gratuites en plus d’autoriser ce qu’ils nomment le Freedom camping, tant que vous avez un véhicule autonome et que vous respectez une règle les regroupant toutes : ne laisser aucune trace de votre passage. Mais celles croisées sont extrêmement petites et déjà bondées, jusqu’à ce que nous arrivions à la Waipatukahu Point Reserve après le village de Tapu. Une immense étendue d’herbe bordée par le Firth of Thames à marée basse où nous aurons le droit à un somptueux coucher de soleil.
Nous passons notre dimanche matin à rouler sur le long de la sublime côte Ouest de la péninsule, la route ayant pratiquement les pieds dans l’eau – comme leurs poteaux électriques 😮 ! Juste un peu avant la ville même de Coromandel, l’horizon s’ouvre sur le Golfe de Hauraki, parsemé au premier plan de nombreux îlots.
A Kuaotanu, dans une baie qui n’est pas sans nous rappeler celles de la Côte d’Azur, nous nous baignons dans la très fraîche eau de l’Océan Pacifique, impressionnés par la puissance des vagues. Puis suivant toujours la Pacific Coast Highway, cette fois-ci dans la direction du Sud, nous la quittons un instant afin de rouler vers Mercury Bay et le village de Hahei pour aller voir Cathedral Cove. Nous y sommes accueillis par un flot de touristes et de vacanciers qui nous fait hésiter un instant, surtout que la célèbre crique est à une bonne heure de marche – 2,8km.
Nous mettant finalement en route, nous ne regrettons pas la marche qui offre de superbes points de vue sur la baie mais sommes par contre désappointés par Cathedral Cove. La plage est bondée et l’arche de roche ne nous impressionne pas beaucoup, les falaises alentours sont même bien plus jolies.
Le deuxième point d’intérêt du coin sera tout aussi décevant, Hot Water Beach est connu pour sa marée basse, une pelle et un peu d’huile de coude pour creuser un trou dans le sable vous procurera votre propre bain d’eau chaude de par la présence de sources d’eau chaude souterraines. Mais la vue en arrivant sur la plage a de quoi effrayer, un troupeau d’humain agglutiné dans des cratères de sable qui vous fait vous demander si l’eau n’est pas chaude du fait du monde concentré au même endroit ? ! 😮
Nous fuyons la région, descendant la côte Est de la péninsule, la route sinuant à l’intérieur des terres et offrant du coup moins de jolis panoramas.
Et une petite vidéo de la route jusqu’à présent, les quatre jours au nord d’Auckland et les trois sur la péninsule de Coromandel.
La route défile de nouveau devant nos yeux. Impression soleil levant, une pression soleil couchant, dépressions atmosphériques du fait des montagnes venant à notre encontre.
Rencontres locales, contrées domaniales, magnifiques courbes le long de forêts et champs de tourbe.
Parcs naturels parsemés de volcans, ces derniers aussi peuvent se trouver les pieds dans l’eau. Vues imprenables et petits paradis naturels aux milliers d’étoiles (visibles !) la nuit venue. 🙂
La Zélande est plate, la Nouvelle-Zélande est ronde et escarpée, à voir.
Traduction du titre de l’article : “Alors que l’homme disparaît, la terre reste.” Cela met en avant le profond respect que la culture Māori a pour Papatuanuku, notre Terre mère.
Ils font pipi dans l’eau tu veux dire ??
D’accord avec Sylvie, ici parfois tu te retrouves dans la foule dans une grande ville et quand tu n’as plus l’habitude c’est pas glop !!! du moment que cela est temporaire 🙂
Veel liefde
Take Care
Marc
Ah non je pensais juste à la chaleur humaine mais ça peut être une autre explication ! Je ne me suis pas trop approchée, il me faisait presque peur le troupeau de bipèdes. 😀