“Alea iacta est” – Giulio Cesare

Photo 4x4 Pipers River

Due ore e 550$ più tardi, nous sommes libres de rouler jusqu’à l’est de Devonport pour déposer un application form au bureau de Costa Exchange qui gère plusieurs fermes. Peu d’espoir de ce côté car les formulaires déjà remplis s’accumulent sur une bonne épaisseur. Nous repartons sur les routes avec nos cardans tous neufs en direction de Beaconsfield. Avant d’arriver à cette ville connue pour son ancienne mine dont nous ferons le tour extérieur, nous traversons le fleuve Rubicon : le sort en est jeté, plus de retour possible 😉 ! Nous arrivons dans la vallée du fleuve Tamar où nous nous arrêtons dans une première ferme à Holwell. Les myrtilles ne sont pas encore prêtes mais l’équipe si, très serviables les propriétaires nous donnent d’autres adresses et conservent notre numéro de téléphone. La fin de journée nous trouve à Paper Beach Reserve, sur une petite aire gratuite en bord de fleuve.

21 janvier | 13h21

De nouveau sur les routes

21 janvier | 13h24

Fleuve Rubicon

21 janvier | 15h04

Ronald à Beaconsfield

21 janvier | 15h05

Claire à Beaconsfield

Nous passons la matinée de jeudi avec les quatre jeunes arrivés tardivement hier, un anglais dont c’était l’anniversaire, une allemande et deux françaises : petit-déjeuner, trocs de denrées, d’informations et de films.

Nous nous mettons finalement en route sur les coups de midi pour traverser le Batman Bridge et redescendre la côte est du Tamar River. Nous visitons deux fermes de baies à Hillwood, pour l’une un formulaire de demande à remplir, pour l’autre ils n’embauchent pas car ils fonctionnent avec le système PYOPick Your Own c’est-à-dire que les clients cueillent eux-mêmes leurs fruits. Une ferme plus loin nous confirme que la saison des cerises est bien terminée, que celle des baies est grandement entamée et qu’ils ont déjà leur équipe pour les pommes à venir dans un mois. La propriétaire nous envoie vers le nord à Pipers River avec une brochure tout en chinois mais ayant une petite image indiquant une ferme de myrtilles d’après elle. Ce n’est qu’une fois arrivés sur place que nous nous rendons compte que l’image représente une grappe de raisins et non des myrtilles ! Les vendanges ne sont pas avant avril mais nous n’aurons pas fait la route entièrement pour riend’abord nous visitons 🙂car la station où nous nous sommes arrêtés à des caoutchouc pour essuie-glace à moitié prix et le diesel est très abordable.

21 janvier | 18h17

Marée basse à Paper Beach

21 janvier | 19h57

Aire de Paper Beach Reserve

22 janvier | 07h56

Fleuve Tamar au matin

22 janvier | 08h02

Cygnes sur le Tamar

Retour au sud vers Turners March, recherchant une ferme notée sur la carte nous nous engageons dans un chemin derrière un panneau affichant Turners March Farm, mais ce n’est pas la bonne. Anne, une néerlandaise installée ici depuis 1960 nous indique la bonne route puis décide finalement de nous y emmener après nous avoir fait visiter la maison qu’elle construit elle-même. Nous la suivons en voiture jusqu’à Lilydale, près de dix kilomètres plus loin où la ferme en question ne fait que du WWOOFingWorld Wide Opportunities in Organic Farmsl’occasion de rester dans des fermes biologiques, nourris et logés en échange de quelques heures de travail.

Il est dix-sept heures passées et nous nous arrêtons sur l’aire gratuite de Lilydale située près de petites chutes d’eau. Il y a des toilettes et il fut un temps où il y avait également des douches gratuites, fermées aujourd’hui à cause de l’abus de certains. 🙁 Nous discutons avec nos divers voisins, surtout ceux garés juste à côté, un couple du Queensland qui nommerons la première grosse araignée que nous trouvons dans la voiture, c’est une HunstmanSparassidae en françaisimpressionnante mais inoffensiveà moins que vous ne la provoquiez.

22 janvier | 17h23

Ronald à la cascade de Lilydale

23 janvier | 09h14

TS et Ronald sur l'aire de Lilydale

Si la journée n’a pas été productive pour le travail, les rencontres et les paysages contrebalancent le tout !

Vendredi matin, nous décidons que si se présenter directement aux fermes peut être bien vu, cela reste une perte de temps et d’argent. Nous choisissons alors d’appeler celles qu’il nous reste en liste pour entendre toujours la même réponse désolée : non pas besoin de main d’œuvre.

Direction Launceston, la deuxième plus grande ville de Tasmanie après la capitale Hobartenfin seulement 82 804 habitantsoù nous prenons plusieurs informations au centre touristique puis au Centrelinkéquivalent de Pôle Emploioù Ronald, en tant qu’australien s’inscrit afin d’avoir accès à plus d’offres d’emploi. Avec le nom des différentes agences intérim en poche nous roulons vers Scottsdale pour nous installer sur l’aire de Northeast Park où se trouvent des douches froidesou chaude mais trois dollars les quatre minutes 😛 . L’aire est bien remplie mais le cadre est sympathique.

23 janvier | 10h56

Arrivée dans Launceston

23 janvier | 17h22

Vue sur la vallée de Scottsdale

Les autres albums photos de notre voyage en Australie sur la page Instantanés du menu Média !

11 Commenti su "“Alea iacta est” – Giulio Cesare”

  1. Cuculo, avant de lire la phrase surla journée non productiveje me disais, pas de boulot mais au moins vous voyez du pays et celà restera d’excellents souvenirs, quel beau lien nous formons 🙂 Gros bisous !
  2. Oui nous nous régalons les yeux, c’est presque gratuit ! Bisous du lointain sud. 🙂
  3. Ça y est il a fallut pédaler, mais j’ai rattrapé mon retard .. Deuxième fenêtre ouverte avec la carte de la Tasmanie pour vous suivre…Fresco !

    Si vous ramassez des Myrtillesj’en veux !!! J’adore ça 🙂

    Pour le job vous allez trouver !!
    Et comme dit la Dalaï LamaSouvenez vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance.😉

    Take care and Enjoy

  4. Heureusement que je ne suis pas à jour, tu aurais eu beaucoup plus de lecture haha ! Garde la carte de Tasmanie pas loin car dans les prochains articles, il va y avoir du mouvement.

    A Holwell, ils nous ont fait goûter leurs myrtilles, excellentes !

    Quant à la phrase du Dalaï Lama, nous nous rendons compte peut-être après que c’était une chanceA suivre ! 🙂

  5. ah qu il est agréable de vous suivre dans votre périple ! ça change de notre grisaille !
    au fait, claire, soit prête a dégainer ton appareil si par “possibilità” vous croisez un tigre de Tasmanie (ou thylacine)!
    Malgré le fait que l espèce est considérée comme éteinte depuis les années 30, la rumeur populaire voudrait qu il en reste encore
    Vos noms resteront dans l’Histoire si tu réussis l exploit d’en photographier un !!
    big bises
  6. Je tacherai de ne pas prendre (trop) de retard à l’avenir .. Normalement nonSauf les 15 derniers jours de Mars où vous allez nous sentir un peu plus proche de vous .. Nous serons en Inde du Nord (Rajasthan).. Baci
  7. Hey Stephen! Ça nous fait plaisir de te lire. Merci pour l’information sur le tigre de Tasmanie que je n’ai découvert qu’il y a peu, me demandant ce qu’était cet animal sur toutes les plaques d’immatriculation ou sur certaines bières ! Intéressante histoire, je vais ouvrir l’œil, qui sait ! 😉
  8. Ouuuh chouette ! J’espère que nous aurons le droit à un bel album photo à défaut d’un blog :p ! Vous ne serez effectivement pas si loin, un petit saut en Tasmanie ? 😀

Lascia un commento

L'indirizzo email non verrà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *