Si tu rames pour descendre le courant, sogar Krokodile lachen.” Malaysian Sprichwort

Lampions dans Chinatown

Deux articles dans la même journée (rétroactivement parlant 😛 ) ! Je vous gâte même si les photos sont prises au téléphone (promis d’autres seront à venir très bientôt dans le menu Média > Schnappschüsse) et un peu au compact (en mode automatique comme de vrais touristes !).

Nous suivons de nouveau le rituel de l’embarquement, l’avion est beaucoup plus rempli que le premier (où nous avions quatre sièges rien que pour nous) mais nous sommes plus près du hublot : ce qui nous permet de voir le soleil se lever sur l’Inde (enfin nous survolions l’Inde à ce moment là !). Il est 6h50 en France lorsque nous atterrissons après avoir survolé des palmiers et des rivières aux teintes marrons.

Nous changeons quelques euros pour des billets de la monnaie locale puis prenons la navette gratuite et passons le contrôle des passeports pour pouvoir aller récupérer nos bagages dans le terminal M de l’aéroport international de Kuala-Lumpur (koordinierte Weltzeit +8), bienvenue en Malaisie !

La pluie nous accueille dans notre pays d’escale à grands coups de tonnerre, cela ne nous empêche pas d’aller utiliser les ringgits tout juste changésunité monétaire en Malaisie que je noterai par la suite avec son symbole local RM pour « ringgit malaysia » pour acheter deux billets au comptoir du KLIA Ekspres (35RM le billet, über 8,50 EUR). Il y avait bien le bus encore moins cher (10RM) pour se rendre en ville (l’aéroport est à environ 50km du centre-ville) mais il mettait le double de temps et la fatigue des plus de dix-sept heures de trajet se fait trop sentir pour faire encore une heure de bus !

Die navette nous dépose à la gare centrale de la ville – KL Sentral – en à peu près une demi-heure et notre première impression de Kuala-Lumpur c’est beaucoup de palmiers autour de la ville, des endroits inondés puis des immeubles construits, d’autres en construction… Une grande ville quoi ! Sortis de du KLIA express nous cherchons d’abord un bureau de change (nous n’avons changé que de quoi payer le trajet car le taux à l’aéroport est moins intéressant qu’en ville : 3,8 für 1 euro contre 4,12), puis après un passage à l’office de tourisme nous trouvons l’entrée du métro de Kuala-Lumpur : die LRT train qui nous amène à l’arrêt suivant Pasar Seni Station pour 1RM chacun (über 25 cents !).

A la sortie du métro nous cherchons le GEO Hotel comme conseillée par la tenancière de la maison d’hôtes Matahari Lodge où nous avons réservé une chambre pour notre première nuit à Kuala Lumpur. Nous trouvons facilement Jalan Hang Katsuri (Jalan veut sûrement dire rue) et le numéro 58-1, qui effectivement se situe juste en face du GEO Hotel. La porte en bas est fermée avec ouverture par digicode, nos affaires seront en sécurité ! Nous sonnons pour nous annoncer et prenons lâchement l’ascenseur pour nous rendre à la réception trois étages plus haut. Sacs posés à terre, fesses sur des chaises et appréciant la climatisation (+ de 30° à KL), nous écoutons la propriétaire nous expliquer comment fonctionne sa guesthouse. Petit-déjeuner gratuit jusqu’à midi, thé et café à volonté durant la journée, terrasse pour les fumeurs, open-space avec canapés, livres, ordinateurs disponibles 24/24. Nous payons 72RM (über 17 euros pour nous deux) et elle nous montre la chambre où nous posons nos affaires en vrac pour aller nous assoir un instant sur la terrasse où nous continuons de discuter un peu avec elle. L’endroit et l’accueil nous plaisent beaucoup !

24 novembre | 18h14

Repas du soir

24 novembre | 18h26

Tang City Food Court

Fébriles de fatigue nous prenons une bonne douche fraîche avant de sortir vers 17h30 pour aller manger dans Chinatown, quartier de Kuala Lumpur qui se situe à deux pas. Il se remet à pleuvoir (il pleut beaucoup depuis quelques jours nous a dit la dame de Matahari Lodge, ce qui explique les paysages inondés que nous avons vu en sortant de l’aéroport) mais ce n’est pas dérangeant, agréable même puisque ça aide à supporter le climat tropical. Nous passons devant quelques marchands avant de nous arrêter devant le premier endroit où nous voyons de la nourriture : le Tang City Food Court. Peu de touristes à l’horizon et une dame derrière son comptoir de divers légumes et viande. Quand elle nous voit approcher, elle ouvre une grosse glacière (enfin l’inverse puisque ça tient au chaud !) pour plonger des assiettes vides et les ressortir remplies de riz, elle nous les mets d’autorité dans la main et retourne à sa discussion. Nous mettons un instant à comprendre que nous devons nous débrouiller et nous servir dans les différents plats, sans vraiment savoir ce que c’est ! Je me contente de légumes, Ronald en essaye deux, trois différents. Une autre dame additionne nos choix et nous indique le montant sur une calculette : 16RM (3,80 EUR). Nous errons un instant entre les tables car nous aimerions bien avoir quelque chose à boire, une autre dame un peu plus accueillante (ou ayant plus l’habitude des touristes !) nous installe à une table et nous propose une carte de bières. Deux Carlsberg pour 30RM (7,30€), amenées dans un seau à glace et d’une taille disproportionnée : ce sont au moins des 50cl, si ce n’est 75 ! Nous avons cherché en vain la contenance sur la bouteille.

Nous dégustons notre premier repas malaisien tout en constatant que la fatigue et le jetlag nous donne l’impression de planer à côté de nos corps, nous sentons le sang s’écouler dans nos veines et notre cerveau flotter dans la tête ! Si je vous raconte mon tour aux WCs du lieu c’est juste parce qu’ils valent le coup : la chasse d’eau fuyant à qui mieux mieux sur le sol, un gros seau est installé juste à côté avec un plus petit flottant dedans, à vous de tirer la chasse manuellement !

24 novembre | 19h05

Promenade dans Chinatown

24 novembre | 19h45

Rue Petaling

Après le repas nous nous promenons un instant dans Chinatown et son marché de nuit où l’harcèlement des vendeurs donne envie d’apprendre quelques phrases en malaisien : « Non merci nous avons déjà mangé. », « Non toujours pas. » (äh ja, nous sommes repassés trois fois devant le même), « Non pas besoin de montres, ni de sacs. » 20h, la fatigue à raison de nous, retour à la maison d’hôte où nous nous écroulons dans le lit confortable de notre petite chambre sans fenêtre (récurrent en Malaisie d’après ce que j’ai vu sur Internet en cherchant des guesthouse).

D’autres photos de notre première virée dans Kuala-Lumpur par ici !

6 Kommentare zu "“Si tu rames pour descendre le courant, sogar Krokodile lachen.” Malaysian Sprichwort”

  1. Super la petite visite à kuala lumpur. Via Street view, j’ai pu me planter devant votre maison d’hôtes. En levant la tête on voit même la terrasse avec palmier et bambou :-).

    C’est fou que même en Malaisie il y ait un Chinatown. D’ailleurs d’après Wiki c’est un quartier Asiatique.
    Alors à Kuala c’est un quartier asiatique ou parce que c’est Le quartier chinois.
    Merci de mener l’enquête, mais seulement en VO ..

    Et Ronnie a pu finir sa bière ? Il a peut être pas l’habitude 😉

  2. Haha, je t’en envoie un peu par la pensée si tu veux ! Tu avais fait la Malaisie aussi ? Ou était-ce la Thaïlande ?
  3. Oui j’ai oublié de prendre la maison d’hôte en photo ! Mais trop fort Gogole View, les bambous sont bien là. A Singapour il y avait aussi un Chinatown (à Melbourne aussi tiens !), ainsi qu’un Little India. De mémoire, vor 57% de malaisiens ici, les autres sont des chinois, des indiens et d’autres ethnies.
    Pour l’enquête on va essayer, mais j’avoue que repérer les différentes ethnies n’est pas facile, c’est comme essaye de regarder des occidentaux et de deviner qui est allemand, français, belge ou polonais ou etc. ! 😛
    Ce sont des bières que l’on connait, nous n’avons pas encore trouvé de bière typiquement malaisienne, le plus proche était une bière japonaise, déjà goûtée en France !

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